« Nous annonçons solennellement aujourd’hui que c’est aux côtés du Bloc Républicain (BR), que nous déposons les valises du Parti social-démocrate (PSD).» Voilà la décision prise le mercredi 24 février 2021 par le président du parti, Emmanuel Golou et ses militants qui avait provoqué des réactions diverses selon le positionnement des commentateurs sur l’échiquier politique. Certains retiennent que le PSD a trahi ses valeurs socialistes. D’autres par contre approuvent son choix. Interrogé vendredi sur ce sujet à Café Médias Plus, le porte-parole de la jeunesse BR a donné son point de vue sur l’acte posé par le PSD de Emmanuel Golou.

Le Bloc Républicain que définit Mouhamed Mahmood GUERGUISSE, porte-parole de la jeunesse du parti comme “un parti libéral à caractère humain”, avait reçu le 24 février 2021, une nouvelle adhésion, celle du Parti social-démocrate dont le président, Emmanuel Golou est membre de l’international Socialiste. Du coup, les valeurs opposées qu’incarnent les deux formations politiques ont alimenté les réactions qui ont suivi leur décision de se mettre ensemble pour faire un, avec le BR.
Interrogé sur ce qui pourrait amener un parti de gauche à adhérer à une formation de droite, Mouhamed Mahmood GUERGUISSE a une explication : « Le facteur humain ( du BR ) n’interpelle-t-il pas le social (du PSD)? »

« Le PSD et son président, Emmanuel Golou, de par leur caractère social, on peut-être compris qu’il faut renforcer cela par d’autres manières de penser. Et ils se sont joints à nous. Leur parti regorge aussi des personnes de valeur et de qualité », a expliqué Mouhamed Mahmood GUERGUISSE. D’ailleurs, pour lui, la vie en elle même est dynamique et cela s’applique en politique. « Est-ce que vous savez qu’une personne qui épousait des valeurs socialistes peut à un moment de sa vie faire un bilan et rebrousser chemin et revenir dans un parti républicain ?», a fait remarqué l’invité Café Médias Plus du vendredi 7 mai dernier.
Le porte-parole de la jeunesse BR va plus loin en expliquant que cette recomposition s’observe dans tous les partis politiques. « C’est une réorganisation de la classe politique politique. Nous sommes à une étape où une réforme s’est opérée et puis chacun est en train de prendre la position qui lui paraît juste pour pouvoir se construire dans une nouvelle dynamique », a-t-il justifié.