lamétéo.info
Actualités

Le Bénin répond aux accusations du Burkina Faso sur les bases militaires françaises

Wilfried Léandre Houngbédji, Porte-parole du gouvernement béninois, Ph : Lameteo
Partager

Le gouvernement béninois a promptement réagi aux accusations du président de la transition burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, concernant l’existence de bases militaires françaises sur le sol béninois.

Le chef d’État burkinabè a affirmé dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux que le Bénin abriterait deux bases françaises à “Kandi et vers Porga” dans le but de “déstabiliser” le Burkina Faso. « Personne ne viendra nous dire qu’au Bénin, il n’y a pas de bases françaises dirigées contre nous », a-t-il déclaré.

Quelques heures après la publication de cette vidéo, le Secrétaire général adjoint et Porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, a répondu à ces accusations par un message sur sa page Facebook. « C’est l’hôpital qui se moque de la charité. Les attaques terroristes enregistrées par le Bénin à ce jour, dont la grande majorité a été déjouée par nos Forces de défense et de sécurité, sont l’œuvre de gens venant de l’autre côté de nos frontières avec le Burkina-Faso et le Niger. », a-t-il écrit.

Wilfried Léandre Houngbédji a rappelé les efforts du gouvernement béninois dans la lutte contre le terrorisme, notamment par la construction de petits camps militaires, appelés bases opérationnelles avancées, dans plusieurs communes frontalières depuis 2022. « Cela, nous ne l’avons pas caché puisque le Président de la République lui-même en a parlé devant l’Assemblée nationale dès le 8 décembre 2022 », a-t-il ajouté.

Le Porte-parole du gouvernement béninois a également critiqué la politique populiste des dirigeants militaires burkinabè et nigériens. « Voilà que nos frères et voisins, pour des raisons de politique domestique, s’emploient à vouloir faire de nous la source de leurs problèmes. C’est une tendance pernicieuse, venant de militaires qui connaissent ces camps et leur vocation. Ainsi, après le Niger, c’est au tour du Burkina-Faso d’emboucher cette trompette nauséabonde de désinformation qui alimente non le patriotisme, mais plutôt la rancœur des populations et menace à terme la coexistence pacifique des peuples », a-t-il déclaré.

Cette déclaration du Capitaine Traoré intervient quelques jours après le premier sommet des dirigeants des pays de l’AES (Alliance Économique et Sécuritaire), qui forment désormais une confédération.

Philippe G. LOKONON


Partager

Articles similaires

Bénin: Une mémé de 83 ans déposée en prison pour une affaire…de sexe

Venance TONONGBE

Gestion du comité des fonds alloués aux syndicats et représentativité : la COSI-BENIN clarifie suite aux accusations

Venance TONONGBE

Bénin| 30 heures de cours hebdomadaires pour 9 mois contre cotisation pour la sécurité sociale : Ce que propose le ministre Kakpo

Venance TONONGBE

Laissez un commentaire

You cannot copy content of this page