Un élu communal de l’Union progressiste se déchaînait mercredi 2 mars contre le président de Moele-Bénin, Jacques Ayadji, accusé de vouloir “créer une crise de confiance entre le chef de l’État et les ministres du gouvernement”, suite à ses déclarations sur le sens de l’écoute et l’ouverture d’esprit du président de la République, Patrice Talon.
Un membre de Moele-Bénin a répliqué aux griefs formulés contre le président du parti. « Jacques Ayadji demeure une référence et un rassembleur et sait faire la part des choses. Tout n’est pas politique. Face à tant de critiques l’homme a su toujours garder la dynamique d’un leader rassembleur », a réagi Julien Kakpovi, coordonnateur Amérique de Moele-Bénin.
« Comment les récents propos du président Jacques Ayadji démontrant les mérites du président Talon quant à son esprit d’écoute peuvent susciter autant de verve et de critiques? N’est ce pas là une stratégie pour affirmer une opportunité qu’on aurait bien souhaité avoir soi-même? Depuis lors, le président Jacques Ayadji est devenu l’homme à abattre. Qu’a t’il dit de compromettant? », s’est-il interrogé.
Il appelle donc à se mettre au service du Bénin. « Travaillons ensemble pour le bien être de la nation et évitons de perdre du temps dans ce qui n’est pas essentiel »
Cette passe d’armes sur les propos de Jacques Ayadji témoigne d’une possible tension à venir entre les camps qui soutiennent le Chef de l’État à quelques mois des élections législatives de 2023.