Suite au décès tragique du ministre Yves Kouaro Chabi, la question de sa succession à la tête du ministère des Enseignements secondaires, technique et de la formation professionnelle alimente les débats. Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a tenu à clarifier la situation, rappelant que seul le chef de l’État détient le pouvoir de nomination.
Depuis la disparition brutale de Yves Kouaro Chabi, ancien ministre des Enseignements secondaires, technique et de la formation professionnelle, les spéculations vont bon train quant à la désignation de son successeur. Face à la presse le vendredi 11 avril 2025, le secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole de l’exécutif, Wilfried Léandre Houngbédji, a apporté des précisions sur la procédure en cours.
« Quand le Président de la République sera prêt à nommer un titulaire dans ces fonctions, il le fera sans doute », a-t-il déclaré. Une réponse claire pour rappeler que la nomination d’un ministre relève exclusivement des prérogatives du chef de l’État, comme le stipule la Constitution béninoise.
En attendant cette décision, l’intérim est assuré par Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance. Elle est chargée de veiller à la continuité des activités ministérielles afin d’éviter tout vide institutionnel.