L’École nationale des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ENSTIC) de l’Université d’Abomey-Calavi organise, du 19 au 20 février 2026, un colloque international sur le thème : « Gestion de l’information en période électorale dans un monde en mutation ». L’initiative entre dans le cadre de la célébration des quinze ans d’existence de l’école publique de journalisme.
Dans un contexte où les élections restent souvent marquées par la désinformation, la manipulation et la perte de repères éthiques, l’École Nationale des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ENSTIC) veut susciter une réflexion profonde sur le rôle des médias en période électorale. Un colloque international marquant les quinze ans de sa création est prévu du 19 au 20 février 2025, à l’Université d’Abomey-Calavi. Il réunira chercheurs, journalistes, acteurs politiques et représentants de la société civile autour des enjeux liés à la bonne gestion de l’information en temps électoral.
Objectifs visés
Placé sous thème : « Gestion de l’information en période électorale dans un monde en mutation », ce rendez-vous scientifique permettra de mobiliser des acteurs venus d’horizons divers pour échanger sur les pratiques médiatiques et les défis de l’ère numérique.
Il s’agira notamment d’amener les professionnels des médias à jouer pleinement leur rôle d’intermédiaires entre les citoyens et les décideurs, en relayant les préoccupations du peuple et en favorisant un débat public constructif.
Le colloque entend également sensibiliser les journalistes à la responsabilité qui leur incombe avant, pendant et après les élections. Dans un environnement où l’instantanéité de l’information peut devenir source de dérive, l’éthique et la rigueur professionnelles sont plus que jamais requises.
Outre ces premiers objectifs, l’initiative vise à encourager les populations à adopter des comportements citoyens lors des prochaines élections, dans un esprit de paix et de respect des différences.
Pour l’ENSTIC, il s’agit avant tout de rappeler que la démocratie ne peut s’épanouir sans une presse libre, crédible et responsable, capable d’éclairer les citoyens et de contribuer à la stabilité sociale.

