Devant des dignitaires et responsables de la communauté Peulh réunis à la Présidence de la République le vendredi 27 décembre 2024, le président Patrice Talon a réaffirmé son engagement en faveur de l’inclusion sociale des jeunes, y compris ceux issus de cette communauté d’éleveurs nomades.
Face aux représentants de la communauté Peulh, lors d’une rencontre organisée à la Présidence de la République, Patrice Talon a mis en avant l’universalité des programmes mis en œuvre par son gouvernement pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes. Ces initiatives couvrent divers secteurs, notamment l’industrie, le commerce et les emplois salariés, sans distinction de communauté ou de région.
« Tout ce que nous faisons pour offrir de plus en plus de possibilités à nos jeunes pour travailler (…) concerne tout le monde, y compris les jeunes, les enfants peulhs », a-t-il déclaré. Une réponse directe aux défis d’inclusion sociale auxquels cette communauté fait face, souvent marquée par des discriminations.
Le mode de vie nomade des Peulhs, centré sur la recherche de pâturages pour leurs troupeaux, limite leur accès aux services de base comme l’éducation et la santé. Patrice Talon a rappelé les avantages d’une politique de sédentarisation des éleveurs, déjà amorcée mais freinée par des obstacles opérationnels.
« La sédentarisation a l’avantage d’amener les uns et les autres à avoir accès aux soins de santé qui sont à proximité, à l’école pour les enfants », a-t-il expliqué, insistant sur l’urgence d’une approche adaptée à la situation des Peulhs.
Une promesse
Conscient des inégalités persistantes, le président s’est engagé personnellement à trouver des solutions concrètes pour permettre aux jeunes Peulhs de s’intégrer pleinement dans le tissu socio-économique du pays. Il a cependant souligné l’importance de préserver l’équité dans la mise en œuvre de cette politique.
« Nous allons trouver les voies et moyens sans remettre en cause la politique de l’égalité entre les enfants du Bénin (…) pour donner ce bon exemple à une politique nationale qui est celle de la sédentarisation de l’élevage », a-t-il assuré.