Dans l’avion qui le ramenait du Canada ce vendredi 29 juillet où il a fait un déplacement de plusieurs jours, le pape François n’a pas fermé la porte à une démission face à ses limites physiques qui ne font que s’accentuer.
Après le Pape Benoît XVI, le 28 février 2013, l’église catholique pourrait à nouveau connaître la démission d’un pape. Comment continuer à être pape malgré des limitations physiques évidentes ? À cette question, posée par les journalistes dans l’avion qui le ramenait d’Iqaluit à Rome, vendredi 29 juillet, et après cinq jours de voyage au Canada, le pape François a tenté d’apporter une réponse claire en admettant qu’il devait ralentir son rythme de voyage.
Amorti par de vives douleurs à son genou qui le contraignent à se déplacer en fauteuil roulant, le pape François, 85 ans, a confié qu’il ne pourrait “plus voyager” au même rythme qu’auparavant, évoquant également la possibilité de se “mettre de côté”, a rapporté l’AFP samedi matin.
«Je ne crois pas que je puisse conserver le même rythme de voyage qu’auparavant. Je crois qu’à mon âge, et avec ces limites, je dois économiser un peu mes forces pour pouvoir servir l’Église, ou au contraire penser à la possibilité de me mettre de côté», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse dans l’avion qui le ramenait hier nuit de son voyage au Canada.
Il faut rappeler que lors de ce voyage, le pape a eu constamment recours à son fauteuil roulant.