Dans son rapport annuel 2022-2023, Amnesty International a fait cas de deux droits des Lesbiennes, des Gays et des personnes Bisexuelles, Transgenres ou Intersexes (LGBTI) violés au Bénin.
Des droits des minorités sexuelles au Bénin violés en 2022. C’est ce qu’a révélé le rapport annuel de l’organisation des droits humains, Amnesty International, mardi 28 mars 2023.
Dans ledit rapport, en février 2022, on apprend que une femme transgenre s’est faite agressée et conduite dans un commissariat de Police et accusée de vol.
Mais une fois au commissariat, «des policiers l’auraient frappée à coups de bâton et de machette, déshabillée et photographiée», détaille le rapport.
Le second cas concerne celui de l’organisation de défense des droits de personnes LGBTI, Hirondelle Club.
Selon Amnesty International, cette association a vu ses membres accédé à son siège alors qu’elle célébrait la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie le 17 mai dernier.
Amnesty International condamne ces actes et appelle à «l’obligation de respecter ou de s’abstenir d’entraver la jouissance des droits humains, l’obligation de protéger et l’obligation de mise en oeuvre».