lamétéo.info
Actualités

Deux présumés cybercriminels à la CRIET : 1146 cartes SIM et 546 cartes d’identité en possession d’un des accusés

Partager

Deux individus présumés être des cybercriminels “gaymans” ont comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) le mardi 31 octobre 2023, après avoir été incarcérés pendant plusieurs semaines. L’accusation, rapportée par Libre Express, a révélé que l’un des prévenus détenait 1146 cartes SIM et 546 cartes d’identité à son domicile.

Deux jeunes présumés escrocs ont été déférés devant le parquet spécial de la CRIET, où leur affaire a été examinée en détail. Selon les accusations, ils opéraient en lançant des offres de dons sur internet, mais les victimes ne recevaient jamais lesdits dons. La perquisition chez l’un des accusés a permis à la Police républicaine de découvrir une impressionnante collection de 1146 cartes SIM et 546 cartes d’identité, ce qui a suscité des interrogatoires sur leur utilisation.

Pourtant, lorsqu’ils ont été appelés à la barre, les deux suspects ont nié les accusations portées contre eux, bien qu’ils aient toujours avoué les faits lors des enquêtes préliminaires menées par la police. L’accusé en possession des cartes SIM et des cartes d’identité a prétendu qu’il était en phase d’initiation à l’arnaque, selon les informations de Libre Express. Il a affirmé qu’il n’avait pas encore procédé à des activités frauduleuses à grande échelle, ajoutant qu’il était un employé du réseau GSM MTN et que c’est dans le cadre de ses fonctions qu’il avait acquis les 1146 cartes SIM et 546 pièces d’identité. Son co-prévenu a également nié les accusations de cybercriminalité.

Le substitut du procureur spécial a requis que les deux individus soient retenus dans les privilèges de la prévention d’escroquerie via internet. Selon le parquet spécial, les cartes d’identité retrouvées en possession de l’un des prévenus pourraient servir à enregistrer les cartes SIM au nom d’autres personnes sans leur consentement.

Le verdict de cette affaire a été renvoyé au mardi 30 janvier 2024 par la Cour. Les deux jeunes présumés « Gaymans » risquent une peine de cinq ans de prison, dont quatre ans fermes, ainsi qu’une amende d’un million de francs CFA.

Raïssa NOUGBODOHOUE

Partager

Articles similaires

Critiques de l’opposition au Bénin : voici ce que Urbain Amegbedji attend de Macron

Venance TONONGBE

AGEx de l’UPMB: «Nous voulons rester conformes aux dispositions statutaires de notre Union » [Zakiath Latoundji]

Venance TONONGBE

64 ans d’indépendance du Bénin : sur l’esplanade des Amazones, le port drapeau effectué [Direct]

Raïssa NOUGBODOHOUE

Laissez un commentaire

You cannot copy content of this page