Huit organisations de la société civile œuvrant dans les communes de Malanville, Karimama, Nikki et Kalalé ont bénéficié, le jeudi 9 octobre 2025 à Cotonou, de subventions dans le cadre de la phase 3 du projet Tédinéré Djokolbé Tedijo (TEDIJO 3).
Après le succès des deux premières phases, le projet TEDIJO 3, financé par la Fondation pour la Justice Sociale Internationale (FJSI) et appuyé techniquement par CARE Canada, marque une nouvelle étape dans la promotion de l’égalité des genres et du développement communautaire. L’objectif est de renforcer la société civile et soutenir les initiatives en faveur des droits des femmes, des jeunes et des personnes en situation de handicap dans des communes du Nord Bénin.
À l’issue d’un atelier d’appropriation et d’harmonisation des stratégies organisé du 7 au 9 octobre à Cotonou, huit organisations partenaires ont reçu leurs chèques : SIAN’SON, Vie et Environnement ONG, AJEPEC, UFEC 2ABCD, ROAJELF, CCOPH, ANFANI et BUSOLA. Les subventions, d’un montant compris entre 12 et 26 millions de FCFA, financeront des projets axés sur la prévention des violences basées sur le genre et la promotion des droits des filles et des jeunes femmes vulnérables.
Renforcer les droits des femmes et des filles
Représentant le Directeur pays de CARE Bénin-Togo, Alain Troukou, Directeur de la qualité des programmes, a salué cette nouvelle phase du projet, également appelée Girl Empowerment. « Cette phase permettra d’accélérer l’autonomisation socio-économique des adolescentes et des jeunes femmes en situation de grande vulnérabilité, de garantir que personne ne soit laissé pour compte, et de consolider les compétences de vie des bénéficiaires », a-t-il expliqué.
La gestionnaire du projet, Corinne Adjahou, a précisé que Tedijo 3 touchera 50 450 nouvelles filles et 30 270 garçons au Bénin, ainsi que 187 150 filles et femmes et 124 900 garçons et jeunes hommes au Togo. Les communes bénéficiaires au Bénin sont Nikki, Kalalé, Karimama et Malanville.
Une responsabilité collective
Au nom des communes bénéficiaires, Gounou Roland Lafia Joseph, maire de Nikki, a insisté sur une gestion rigoureuse des fonds. « Ces ressources doivent être utilisées de façon rationnelle et orthodoxe. Ce sont des fonds publics et il faudra en rendre compte », a-t-il rappelé.
Le ministère des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, représenté par Antonin Djossou, a promis une collaboration accrue avec CARE Bénin-Togo pour accompagner les jeunes bénéficiaires dans leur insertion et leur formation.
Même son de cloche du côté du ministère de la Santé, par la voix de Dr Edith Djènontin Kotchofa, cheffe du service santé de la reproduction, qui a réaffirmé l’appui technique de son département pour assurer la réussite des sous-projets.
« Nous mettons à disposition notre réseau institutionnel et nos compétences techniques pour garantir un impact réel et durable sur le terrain », a-t-elle souligné.
Les bénéficiaires engagés
Pour les bénéficiaires, ces financements sont une bouffée d’oxygène. « Nous saluons cette troisième phase du projet et nous réitérons notre engagement à aller encore plus loin pour le bonheur de nos populations les plus vulnérables », a confié Abouyaïdou Mama, représentant des OSC bénéficiaires.
À travers ces subventions, CARE Bénin-Togo et ses partenaires entendent donner aux organisations les moyens de renforcer leur capacité d’action, d’impacter positivement leurs communautés, et de promouvoir les valeurs humanitaires portées par le projet Tedijo.
