Un jeune homme dans la trentaine a comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour des accusations liées à une attaque contre le commissariat d’Angaradebou, situé dans la commune de Kandi, au nord du Bénin.
Poursuivi pour des soupçons de collaboration avec des individus armés non identifiés, un homme est accusé d’avoir planifié cette attaque. Convaincu de son innocence, il a plaidé non coupable lors de sa comparution le jeudi 11 juillet 2024, déclarant en langue peulh, avec traduction fournie à la cour, qu’il n’avait aucune implication dans une organisation terroriste.
Les premières enquêtes présentées au cours des débats indiquent que le prévenu aurait été informé d’une tentative d’attaque contre le commissariat, une information qu’il aurait rejetée. Son avocat a affirmé qu’il s’agissait d’une tentative de sabotage, expliquant que son client est confronté à un grave problème familial. Héritier des biens de son père récemment décédé, il serait victime de machinations visant à l’écarter de cet héritage.
En conséquence, le conseil de l’accusé a sollicité un délai supplémentaire pour rassembler des preuves de l’innocence de son client. Suite à cette requête, le juge a décidé de renvoyer le dossier au 14 août 2024.