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CRIET : Le bâtonnier critique la sévérité des peines prononcées, le gouvernement béninois réagit

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Lors d’une récente déclaration, le bâtonnier de l’ordre des avocats, maître Hounkpati, a estimé que les peines prononcées par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) étaient trop sévères. Interrogé à ce sujet, le Porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, a réagi dimanche 20 octobre 2024.

Le débat sur la sévérité des peines prononcées par la CRIET prend de l’ampleur au Bénin. Lors d’une récente déclaration, le bâtonnier de l’ordre des avocats a trouvé que les sanctions imposées par cette juridiction étaient trop sévères. « Dans sa quête de justice, la CRIET a rompu avec la terminologie habituelle des juridictions de droit commun, en adoptant une sévérité pénale dans une perspective de dissuasion », a-t-il déclaré le mercredi 9 octobre 2024 à Cotonou. Le Porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, s’est exprimé sur la question lors d’une intervention le dimanche 20 octobre 2024 sur Bip Radio.

Wilfried Léandre Houngbédji a reconnu la légitimité de l’opinion du bâtonnier, tout en rappelant que la CRIET agit selon les lois en vigueur. « Le bâtonnier, maître Hounkpati, est responsable de son appréciation. J’espère que la CRIET l’a entendu. Maintenant, je sais que c’est un avocat brillant. Il peut plaider et prendre l’initiative de sensibiliser le législateur afin de revoir les peines instaurées par la CRIET. Parce que la CRIET ne fait pas selon son bon vouloir. Les peines sont prévues par la loi et le code pénal. », a-t-il expliqué.

Concernant une éventuelle initiative de modification des lois en vigueur, Léandre Houngbédji a précisé qu’il n’y avait rien de tel à l’ordre du jour du gouvernement. « Pour l’instant, à l’heure où je vous parle, il n’y a rien de tel à l’ordre du jour. C’est pour cela que je dis que le bâtonnier peut également engager un plaidoyer auprès de l’Assemblée nationale. Même si le gouvernement avait l’initiative, c’est l’Assemblée qui vote. », a-t-il conclu.

Yarma Inès Vicky BIO


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