La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a annoncé un assouplissement des sanctions imposées à la junte militaire au Niger, dans le but de permettre un accès humanitaire essentiel à la population vulnérable du pays.
Face à la situation humanitaire de plus en plus précaire dans le pays, la CEDEAO a choisi d’assouplir certaines de ses sanctions. La CEDEAO souligne que cette décision est motivée par la nécessité de garantir un accès à l’aide humanitaire.
« Je voudrais informer les autorités nigérianes compétentes d’envisager de faciliter l’accès humanitaire au Niger par les frontières nigérianes », a écrit Omar Alieu Touray, président de la commission de la CEDEAO en référant à l’article 44 de l’Acte additionnel de la CEDEAO A/SP.13/2/12 du 17 février 2012 qui prévoit que les sanctions prises par l’organisation n’affectent pas l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations de l’État membre concerné, dans la mesure du possible. C’est un communiqué en date du 25 août.
Cette annonce est intervenue après des échanges entre la CEDEAO et le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence sur l’accès humanitaire à la République du Niger.
Pour rappel, la CEDEAO a imposé des sanctions, notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes, après le coup d’Etat du 26 juillet dernier.