Une affaire a éclaté au tribunal de Cotonou ce jeudi, mettant en cause six agents enrôleurs du projet Assurance Maladie pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH).
Ce jeudi, six agents enrôleurs ont comparu devant le procureur du tribunal de Cotonou pour répondre aux chefs d’accusations de détournement de cartes biométriques destinées aux bénéficiaires du projet Assurance Maladie pour le Renforcement du Capital Humain.
Selon les informations recueillies par Bip Radio, les six agents, composés de trois femmes et trois hommes, ont usé de leur position pour se faire délivrer des cartes biométriques qui auraient dû être attribuées aux extrêmes pauvres. Ces cartes, censées garantir l’accès aux services de santé, ont été détournées à des fins personnelles, privant ainsi les plus nécessiteux des avantages prévus par le programme ARCH.
Le procureur du tribunal de Cotonou a décidé de reporter l’affaire, et les six agents enrôleurs comparaîtront à nouveau devant lui demain, vendredi. L’audience de demain devrait permettre d’établir la gravité des actes commis et d’envisager les sanctions appropriées en fonction de la législation en vigueur.
Le projet ARCH est conçu pour renforcer le capital humain en assurant l’accès aux soins de santé aux populations les plus défavorisées.