Les épreuves écrites de la session normale de l’examen du Certificat d’Études Primaires (CEP) au Bénin se sont déroulées cette semaine. Charles Deguenon, chef de centre à Ogoukpate dans le plateau, a fait le point sur le déroulement de cette phase écrite.
Cette semaine, les candidats au CEP au Bénin ont affronté les épreuves écrites de la session normale de 2024. Le chef de centre d’Ogoukpatè, Charles Deguenon, a fait le point à mi-parcours sur le déroulement des épreuves et a détaillé les étapes restantes du processus devant mener aux résultats. Interview !
Quel est l’effectif des candidats de votre centre?
Je m’appelle Charles Deguenon, je suis le chef de centre d’Ogoukpate dans le plateau pour l’examen du CEP 2024. L’effectif exact des candidats de mon centre se présente comme suit : Garçons 250, Filles 209 soit un total de 459 inscrits. Mais nous avons enregistré comme présents : Garçons 241, Filles 207 soit un total de 448 candidats présents. Ce qui dégage comme absents 9 garçons et 2 filles. Soit un total de 11 candidats absents. Il faut noter qu’il n’y a pas eu d’abandons tout au long de la composition et il n’y a pas eu d’exclus non plus.
Quelles ont été les difficultés que vous avez rencontrées tout au long de ces quatre jours d’examen?
En termes de difficultés, j’avoue que la difficulté majeure que nous avons rencontrée dans ce centre cette année, c’est l’éloignement relatif à la disposition des salles de composition au niveau de ce centre. Comme vous vous en doutez, c’est un centre vraiment grand, ce qui fait qu’il y a eu un Chef Centre et un Chef Centre adjoint. Ce sont des distances bien longues. Il fallait beaucoup faire de sport pour rallier toutes les salles, fournir le matériel. Ensuite, à temps perdu, courir donner des instructions. Et comme vous le savez, le chef de centre quand il lance les épreuves d’examen pour un début, il doit réunir tous les examinateurs, ensuite leur passer les instructions. Et au fur et à mesure de la composition, il doit courir pour envoyer les documents afférents à chaque salle. Parce que quand vous le faites avec un peu de retard, vous avez tendance à mélanger le temps alors qu’il y a des instructions fermes. Il y a un temps de démarrage, il y a un temps de faire qu’il faut respecter. Et donc quand on n’est pas bien rapide, la durée des épreuves a tendance à s’impliquer l’une dans l’autre. Le bureau des chefs de centre était vraiment éloigné de certaines salles. Cela fait un peu plus de 200 à 250 mètres.
La deuxième difficulté est relative à l’extrême jeunesse des candidats aujourd’hui. Vous voyez, ce sont des candidats dont l’âge varie de 9 ans à 16 ans dans ce centre. 9 ans ! Vous voyez, aujourd’hui il y a des enfants extrêmement jeunes qui, ma foi, ne sont pas pour autant conscients. Et qui ont tendance à s’amuser. Il faut savoir les contenir. Il faut pouvoir les contenir, pouvoir les amener à travailler.
Une troisième difficulté est que le centre de Ogoukpate se trouve à proximité d’une voie bitumée, une très grande voie. Il fallait tout faire pour contenir les enfants pour qu’ils soient tous à l’intérieur du centre. Ensuite, faire en sorte qu’ils ne se promènent pas, pour éviter les accidents au bord du goudron.
Quelle est la suite du processus d’examen?
La première phase a consisté à faire l’écrit sur deux jours, les lundis et mardis. Les mercredis et jeudis, nous avons fait la phase d’EPS. Au terme de ces deux jours, les plis ont été convoyés à la direction des enseignements. Et c’est là que pendant toute une semaine vont se dérouler les travaux de secrétariat, d’anonymat. Donc dès lundi prochain déjà jusqu’au vendredi et peut-être même samedi, il y aura la phase d’anonymat et la semaine qui va suivre automatiquement sera la semaine des corrections et au terme d’une semaine de correction, je crois que le secrétariat du relevé va automatiquement commencer, même pendant les corrections. Et c’est-à-dire que les résultats sont attendus probablement pour deux à trois semaines.