Selon l’enquête nationale sur les facteurs de risques des maladies non transmissibles STEPS 2015 de l’OMS, en 2015, le taux de la prévalence du diabète au Bénin de 2008 à 2015 est passé de 2% a 12,4%. 99% des personnes enquêtées n’avaient jamais réalisé de test de glycémie, donc ne sachant même pas qu’elles étaient malades. Aujourd’hui, à la veille de la journée mondiale de lutte contre le diabète, l’Association béninoise de lutte contre l’obésité, le diabète et les endrocrinopathies (ABLODE) a fourni des réponses aux questions fréquemment posées sur la prévention de cette maladie.

Face au club de presse Café Médias Plus, vendredi 6 novembre 2020, un trio de jeunes médecins béninois endocrinologues, tous membres de l’association ABLODE, ont expliqué ce qu’est le diabète. « Le diabète est une hyper glycémie chronique et silencieuse. L’hyper glycémie est une élévation du taux de sucre dans le sang. Chronique parce qu’au moment où l’on révèle la maladie, l’on constate qu’il y a plus de la moitié du pancréas qui est déjà détruit et cette moitié n’a pas la possibilité d’être régénérée. Quant au caractère silencieux, de la maladie, il n’y a pas de signe spécifique qui renvoie vers la maladie », a développé docteur Sorel Sossou.
A son collègue Audrey Bouté de relever que trois défis s’imposent face à cette maladie: le défi de l’information car “il est capital qu’on mette à la disposition de la population, des informations qui soient utiles”; le défi économique puisque le “ diabète, maladie silencieuse, chronique ne se guérit pas donc nécessite un traitement à vie et coûteux” et enfin, le défi de la prise en charge.
Et ces différents défis concernent tout le monde. « Il y a pas fondamentalement d’âge pour faire le diabète de type 2. Mais il y a un autre diabète qu’on appelle le diabète de type 1 qui touche beaucoup plus les enfants ou les adolescents », a d’ailleurs souligné docteur Sedrick Ahomagnon.
Vous trouverez ci-dessous des réponses à certaines des questions pour prévenir la maladie.




