Les améliorations connues dans le secteur portuaire au Bénin n’ont pas permis au port de Cotonou d’atteindre ses pairs de la sous-région, selon le mémorandum de la Banque mondiale, publié le 1er mars 2022.
C’est mémorandum. Une étude de la Banque mondiale qui se veut plus analytique de la situation économique du pays, a plongé dans l’univers portuaire et découvre qu’il occupe un rang inférieur par rapport à ses pairs de la sous-région. En effet des améliorations majeures ont été apportées aux infrastructures et à la modernisation des opérations portuaires et ont permis une réelle augmentation du trafic de marchandises au Port autonome de Cotonou (PAC).
Mais, malgré cette augmentation, « il n’a pas suivi le rythme de ses voisins les plus proches, Lomé (Togo) et Tema (Ghana), qui ont enregistré des améliorations rapides et s’imposent comme les principaux ports pivots de la sous-région », a déploré le mémorandum.
Il reconnaît par ailleurs que « Le PAC est l’un des ports les plus importants d’Afrique de l’Ouest, avec Abidjan, Lagos, Lomé et Tema. Il canalise 90 pour cent du commerce extérieur et contribue à 80-85 pour cent de la collecte des taxes douanières et à environ 40 pour cent des recettes fiscales totales ».