Dans la dynamique de rendre notre enseignement supérieur plus adapté aux préoccupations actuelles, il a été initié par le gouvernement le séminaire national de l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation. Lancé le samedi 10 juillet dernier, ce séminaire aura la lourde tâche d’apporter de nouvelles résolutions en vue d’un enseignement supérieur plus performant.
Faire de l’enseignement supérieur un levier efficace de développement afin de rompre avec les turpitudes d’un enseignement supérieur improductif, c’est bien ce qui a motivé la tenue du séminaire national du développement de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Ouvert le samedi 10 juillet à Novotel Hôtel de Cotonou, ce séminaire national s’inscrit dans la dynamique d’actualisation de l’offre universitaire afin de rompre avec les formations caduques et inadaptées aux offres du marché de l’emploi. Mieux, ce séminaire se veut être une bouffée d’oxygène professionnelle à une jeunesse qui sort de nos universités sans être à même de se faire valoir sur le marché de l’emploi.
Présent à l’ouverture de ce séminaire, le Chef de l’État a tracé, dans son allocution, la droite ligne qui devrait guider les séminaristes dans leurs orientations. On retiendra pour l’essentiel qu’il les a exhorté à agir dans le sens du bien commun, en apportant leur pierre à l’édifice de la construction d’une nation qui lègue à la jeunesse de bonnes perspectives d’avenir.
Il va sans dire que ce séminaire ouvrira une ère nouvelle dans nos universités; celle de formations réellement en phase avec les besoins de développement de notre patrie commune. Les résolutions attendues sont donc celle d’un enseignement supérieur où les étudiants sont véritablement aux prises avec des situations qui ne les éloignent pas des besoins du peuple mais qui les rapprochent davantage des problèmes de leurs contemporains. Ainsi, ils seront encore plus utiles à la société de part leurs formations qui les prédisposent à apporter des réponses innovantes adaptées aux problèmes du moment. Cet âge d’or de l’enseignement supérieur est vivement souhaité afin que cessent dans nos universités, le ressassement de cours et théories datant de Mathusalem.