Claudine Prudencio a-t-elle été limogée à la tête de l’Institut national de la femme (INF)? Voilà la question qui a obligé Wilfried Léandre Houngbédji, Porte-parole du gouvernement béninois a donné les raisons de son remplacement opéré en Conseil des ministres, mercredi 15 mars dernier.
«Il y a eu un changement parce que le président de la République a discuté avec Prudencio de ses nouveaux enjeux pour elle-même et des enjeux nouveaux pour l’Institut et il m’a semblé que les deux se sont parfaitement entendus sur ce qui intéressait davantage Claudine Prudencio », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji lors de sa séance hebdomadaire avec les professionnels des médias dans les locaux de Océan FM, rapporté par Le Matinal.
Autrement dit, Claudine Prudencio s’est vue remplacer car elle entend s’investir dans des enjeux politiques d’une part et d’autre part, de nouveaux enjeux sont également nés au niveau de l’Institut dont elle était en charge.
LIRE AUSSI : Présidence de l’Institut national de la femme : Huguette Bokpè Gnacadja remplace Claudine Prudencio
Cette clarification du Porte-parole du gouvernement arrive dans un contexte où depuis la nomination, en Conseil des ministres de Huguette Bokpè Gnacadja à la tête de l’INF, en remplacement de Claudine Prudencio, de nombreuses rumeurs font état de ce qu’il s’agit d’une éviction.
LIRE AUSSI : Institut National de la Femme: Qui est Flore Dênami Djinou, désormais secrétaire exécutive ?
Selon Wilfried Houngbédji, il ne s’agit pas d’un limogeage encore moins d’une éviction. Il s’agit plutôt d’un changement décidé après des discussions entre le Chef de l’État et la désormais ex présidente de l’INF. «Je puis affirmer qu’il n’y a pas eu d’éviction. Il y a eu de changement. Ce n’est pas un limogeage », a t-il soutenu.
Pour rappel, Claudine Prudencio est une femme politique et chef d’un parti politique appartenant à la majorité présidentielle. Aux élections législatives de janvier dernier, le parti n’a eu aucun candidat élu à l’Assemblée nationale.