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Bénin : avant son inauguration prochaine, un aspect de l’hôpital international à Abomey-Calavi effraie Gaston Zossou

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Le Bénin s’apprête à inaugurer un centre hospitalier de référence dans la sous-région : le Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC), dont les travaux sont désormais achevés. Le ministre de la Santé, le professeur Benjamin Hounkpatin, a effectué une visite d’inspection le jeudi 20 juin 2024 pour constater l’état d’avancement de ce projet ambitieux.

Un nouvel hôpital international, situé à Abomey-Calavi, promet de répondre aux normes internationales en matière de soins de santé et d’offrir des services de qualité supérieure. La visite du ministre a révélé un complexe moderne, équipé pour faire face aux besoins médicaux variés de la population béninoise et des pays voisins.

À la suite de cette visite, Gaston Zossou, un fervent soutien de la gouvernance Talon, a partagé ses impressions sur les défis à venir, notamment en ce qui concerne l’entretien de ces nouvelles infrastructures. “Ce qui m’a effrayé, c’est l’entretien. Comment fait-on pour que la netteté et la propreté durent dans le temps ? Comment s’assurer qu’il n’y ait pas un brin de salissure dans cet hôpital ?”, a-t-il déclaré lors d’une sortie médiatique sur la télévision nationale ce 23 juin 2024.

Zossou a mis en avant l’importance de la continuité dans l’entretien des infrastructures publiques, y compris l’hôpital et les marchés. “Comment la netteté, la propreté dure dans le temps ? Comment je fais pour qu’il n’y ait pas un brin de salissure dans cet hôpital-là ?”, s’est-il interrogé. Pour lui, la continuité de cette propreté dépend de la crédibilité des promesses faites et tenues par le passé.

Gaston Zossou a illustré ses propos avec un exemple personnel, montrant son attention aux détails : “J’ai roulé de la loterie à l’aéroport, aller-retour, pour guetter un seul sachet ou une seule bouteille de plastique. Je n’en ai pas trouvé. J’ai écarquillé les yeux pour essayer de voir juste des grains de sable d’une épaisseur d’un millimètre, et je n’en ai pas vu.”

Il a exprimé sa conviction que ce niveau de propreté est le résultat d’un système bien organisé, où chaque personne joue un rôle précis dans le maintien de l’hygiène publique. Ancien ministre, Zossou a rappelé que, par le passé, les routes étaient souvent couvertes de sable, permettant aux mauvaises herbes de pousser, un problème qui semble désormais résolu grâce à une meilleure gestion. “Quand on a été dans cet état de choses et qu’on commence à percevoir la lueur du progrès et de la netteté, il est naturel d’avoir un gros appétit de voir tout ceci se poursuivre.”, a-t-il conclu.

Karol Mafleur VIHOUEGNI

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