Depuis 2016, de nombreux travailleurs des secteurs public et privé, ainsi que des retraités, ont vu leurs conditions de vie s’améliorer progressivement grâce aux réformes et innovations du gouvernement béninois. Le ministère du Travail et de la Fonction publique a présenté un bilan exhaustif de ces avancées dans son rapport de reddition de comptes.
Le gouvernement a entrepris une série de mesures pour améliorer les conditions des agents en service. Parmi celles-ci, l’apurement progressif des arriérés de salaires, qui s’élevaient à 180 milliards FCFA en 2015, ainsi que l’instauration de l’avancement automatique des travailleurs. En décembre 2022, le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est passé de 40.000 FCFA à 52.000 FCFA, marquant une hausse de 30 %. Les salaires ont également été revalorisés à hauteur de 3 % du point indiciaire, en plus d’une augmentation sous forme de sursalaire.
Revalorisation des pensions de retraite
Du côté des retraités, le gouvernement a procédé à une augmentation de 25 % des pensions de retraite dès le 1er janvier 2017, suivie d’une revalorisation générale de 2,4 % en décembre 2022. Les formalités administratives pour la mise à la retraite ont été simplifiées, garantissant aux futurs retraités la perception immédiate de leurs pensions, sans interruption de revenus entre leur dernier salaire et leur première pension. De plus, depuis novembre 2020, le bulletin de visite médicale nécessaire pour la retraite est accessible en ligne, et le paiement des pensions se fait désormais via mobile money ou par virement bancaire, évitant ainsi aux bénéficiaires de devoir se déplacer jusqu’à Cotonou.
Formalisation des emplois domestiques
Parmi les innovations majeures, la formalisation des emplois domestiques à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) permet désormais aux employés de maison de bénéficier de la sécurité sociale, d’une pension de retraite et de l’assurance-maladie universelle. Cette mesure impose aux employeurs de déclarer leurs employés domestiques.
Défiscalisation des bas salaires
Concernant la fiscalité, des changements importants ont été apportés. Les revenus mensuels inférieurs à 60.000 FCFA sont désormais exonérés de l’impôt sur les salaires. Auparavant, un taux de 10 % était appliqué aux rémunérations comprises entre 50.001 et 130.000 FCFA. Ce taux a été réajusté, touchant désormais les salaires entre 130.000 et 150.000 FCFA, avec une augmentation globale des salaires au-delà de 50.000 FCFA.