Le Pape François est désormais sous la sellette. Depuis la publication de la décision “Fudicia Supplicans” qui autorise la bénédiction des couples homosexuels, le pontife romain subit une forte pression de la part de la branche ultra conservateur de la Curie romaine.
Dans une enquête réalisée par Nathalie Mendoza et publiée par france24, les protestations contre la façon dont le Pape argentin gouverne l’Église s’enflent de jour en jour. Le successeur de Pierre doit contrer une opposition qui s’élève au sein de son propre gouvernement.
Selon Nathalie Mendoza, les ultras conservateurs reprochent au chef spirituel de l’Église catholique sa “vision doctrinale trop laxiste et un certain autoritarisme dans le management de l’Église”. Les critiques se sont davantage accentuées après l’approbation lundi 18 décembre d’une décision autorisant la bénédiction hors liturgie des couples homosexuels et ceux en situation irrégulière.
La correspondante de la télévison française révèle que dans les couloirs de cette cité de 44ha, les chuchotements spéculent sur la “fin de règne” du pontife de 87 ans et le camp conservateur veut “le pousser vers la sortie”, un peu plus de 10 ans après qu’il ait pris la succession de Pierre.
Malgré le poids de l’âge et ses problèmes de santé, François ne compte pas démissionner du siège épiscopal de Rome tant qu’il a encore la force et la capacité de poursuivre son objectif majeur: “maintenir l’unité de la communauté des 1,3 milliard de fidèles catholiques à travers le monde”.