Sujet régulièrement au centre des plaintes de certains enseignants, qui le jugent trop élevé, Garba Ayouba, Inspecteur de l’Enseignement Secondaire et Directeur de Cabinet du Ministre des Enseignements Secondaire Technique et de la Formation Professionnelle, s’est exprimé sur le quota horaire des enseignants Aspirants au métier d’enseignant (AME).
Le quota horaire des enseignants AME dans les établissements scolaires publics au Bénin est souvent source de plaintes pour être jugé trop élevé. “C’est légitime de se plaindre”, a d’abord reconnu le Directeur de Cabinet du Ministre des Enseignements Secondaire Technique et de la Formation Professionnelle. Et de poursuivre : “Tout le monde ne peut pas être enseignant. Il faut la vocation et dès que vous embrassez la profession, je crois que vous l’aimez avec ses contraintes. En réalité, le temps consacré à l’enseignement est plus que ce qui est prescrit officiellement dans l’arrêté. Moi qui parle, j’ai été enseignant. Quand vous vous investissez, la nature vous rend cela au centuple. C’est ce que je voudrais prodiguer comme conseil.”, a expliqué l’Inspecteur de l’Enseignement secondaire.
Garba Ayouba a reconnu que les enseignants AME avaient initialement beaucoup d’heures, mais il soutient que leurs plaintes ont été prises en compte. “C’est vrai, au départ, ils avaient beaucoup d’heures. Nous avons écouté et entendu leurs plaintes. Aujourd’hui, la moyenne n’est pas si grande. Parfois même, des AME ont des heures en dessous du quota.”
Le Directeur de Cabinet a révélé que de nombreux enseignants n’avaient pas respecté leur quota horaire initialement. “On a constaté que des milliers d’AME n’avaient pas de quota horaire. Il y en a qui n’avaient même pas d’heures du tout, en complicité avec des chefs d’établissements. Nous avons mis fin à ce désordre et les avons obligés à respecter leur quota horaire. Mais cela, on ne le dit pas. L’État a été grugé les premières années. Nous avons mis fin à cela”, a-t-il détaillé.