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Alimentation scolaire au Bénin: Les parties prenantes posent les jalons de la durabilité du PNASI

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La pérennisation du Programme national d’alimentation scolaire intégré (PNASI) est au cœur d’un atelier de 48 heures lancé ce mardi, 18 janvier 2021, à Cotonou. Organisée par le Programme alimentaire mondial (PAM), la réunion vise à faire le point de la mise en œuvre du PNASI, d’en dégager les gaps et proposer une cartographie des besoins en renforcement de capacités nationales à tous les niveaux.

A l’ouverture de l’atelier, Salvator Niyonzima, le coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Bénin a expliqué qu’il s’inscrit dans le cadre d’une série d’activités visant à faire le point sur les progrès et les défis du processus d’exploration et de décision du modèle national d’alimentation scolaire.
Lancé en 2017, le PNASI a pour objectif d’améliorer le taux de scolarisation et de rétention des enfants à l’école et l’atteinte de l’Objectif de développement durable (ODD) 2 relatif à la « Faim zéro ». Il vise aussi l’amélioration de l’alimentation scolaire à travers l’adoption d’une approche multisectorielle qui associe l’éducation, la production alimentaire locale, la nutrition et l’hygiène, et qui servira de point de départ au développement local.
En moins de 5 années de mise en œuvre, les résultats du programme sont probants. De 31% au départ, le taux de couverture des écoles à cantines est monté à 51% dès 2018, en à peine une année de mise en œuvre.

Des participants

Le PNASI s’est aussi imposé comme un instrument de mobilisation des partenaires techniques et financiers (PTF). Depuis son lancement, les agences du Système des Nations unies, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Coopération Suisse, le Japon, la Chine, ont participé à son financement.
Le programme tient une place de choix dans l’agenda du gouvernement qui s’est engagé à faire passer à 75% à partir de 2022, le taux de couverture, a laissé entendre Salimane Karimou, le ministre des Enseignements maternel et primaire. M. Karimou a alors insisté sur « la nécessité d’investir dans les capacités locales et nationales pour la durabilité des résultats et la qualité du programme ».
Pour Guy Adoua, le représentant-résident du PAM au Bénin le chemin parcouru par le PNASI mérite d’être capitalisé. Il estime important de s’assurer que ces acquis servent sur des générations, et cela ne sera possible que si les bénéficiaires que sont les enfants, les communautés, les parents (…), etc., jouent leur rôle a-t-il dit en substance.

Photo de groupe des participants et des officiels

Venue du Bureau régional du PAM à Dakar, Karen Ologoudou, conseillère régionale, responsable de l’unité « Alimentation scolaire » a abondé dans le même sens. Viser la durabilité du programme d’alimentation scolaire implique pour cette dernière, nécessairement « une appropriation forte par les systèmes nationaux ». Elle dira l’importance que revêt le renforcement des capacités nationales pour le PAM, tant au niveau global que régional.
A noter que l’atelier bénéficie de l’accompagnement du Centre d’excellence régional contre la faim et la malnutrition (CERFAM) d’Abidjan, représenté par Christiani Buani, la cheffe de l’unité de gestion des opérations qui a « félicité le fort engagement des autorités béninoises (…) » pour les progrès du PNASI.

Flore NOBIME

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