En matière de performance économique, le Bénin vient de loin et entend aller très loin. Invité sur la télévision nationale, Ortb ce dimanche 17 avril, Wilfried Léandre Houngbédji est revenu sur le taux de croissance de 7,2% enregistré par le Bénin que l’agence de notation financière internationale Fitch attribue à une gestion transparente des finances publiques et confirme la notation de la croissance du Bénin à “B+ avec perspective stable”.
« D’année en année, on a pas observé de dégradation de cette économie malgré les différents chocs que vous avez évoqués cela montre que la politique engagée par le gouvernement depuis 2016, dans la perspective justement de construire une économie résiliente, à même de résister aux chocs aussi bien internes qu’externes, cette politique est en train de fonctionner et fait ses preuves », a fait observer le porte-parole du gouvernement à l’un des confrères de l’Ortb. La performance de l’économie béninoise qui, selon lui, depuis 1990, n’a pas atteint un tel taux de croissance, s’explique par le fait que « les différentes réformes ont été faites pour rationaliser la gestion des finances publiques, introduire davantage de transparence, de la gestion de la dette publique.»
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Il rappelle qu’en 2019, le Bénin était déjà à 6,9 % taux de croissance et a annoncé qu’en 2020, il passerait le cap des 7 %. Mais malheureusement, avec la pandémie de la covid-19 le Bénin n’a enregistré que 3,8% de croissance « ce qui en soit était déjà l’un des tous meilleurs taux de croissance sur le continent parce que beaucoup d’États africains comme ailleurs avaient fini 2020 avec un taux de croissance négatif ou environ autour de zéro».
Les efforts post covid-19
Aujourd’hui, si le Bénin a repris la main, après la crise sanitaire, cela s’explique également. Pour Wilfried Léandre Houngbédji, ce sont les « mesures prises par le gouvernement pour atténuer les chocs issus de cette pandémie, donner un souffle à l’économie béninoise à travers des entreprises qui ont été soutenues afin que dans notre pays, jamais l’activité économique ne s’arrête.» Il s’agit par exemple pour le compte de l’année 2021, de la mise à disposition de « 20 milliards de FCFA répartis à environ 30 000 entreprises»
Le challenge !
Loin de se contenter de ce résultat, le gouvernement veut aller plus loin : « Ce sera un challenge que de maintenir voire d’améliorer ce niveau de performance parce que chacun observe que désormais, le Bénin veut être premier, le Bénin veut faire mieux, d’année en année».
L’objectif aujourd’hui du gouvernement est de voir cette performance économique se traduire dans le vécu quotidien des populations et pour cela il veut se « maintenir sur la durée, au moins sur trois années consécutives afin que la redistribution de la richesse impacte tout le monde».
