Alors que le sénateur Joël Guerriau fait face à des allégations graves d’avoir drogué à l’insu une députée lors d’une soirée, les résultats des analyses toxicologiques effectuées sur l’homme ont révélé la présence d’amphétamines, d’opiacées, de cannabis, de cocaïne, de méthadone et de MDMA dans son sang, selon des sources proches de l’enquête.
Des sources proches de l’enquête ont révélé à BFMTV que des analyses toxicologiques effectuées sur le sénateur Joël Guerriau, accusé d’avoir drogué une députée sans son consentement, ont révélé la présence d’une combinaison choquante de substances illicites dans son sang, comprenant des amphétamines, des opiacées, du cannabis, de la cocaïne, de la méthadone et de la MDMA.
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L’avocat de Joël Guerriau a immédiatement contesté ces allégations, déclarant que les résultats des analyses toxicologiques de son client démontrent, au contraire, qu’il est négatif à toutes les substances illicites. Une bataille juridique semble donc se profiler alors que les deux parties tentent de défendre leur version des faits.
Les faits
Selon le récit fourni par la députée lors de l’enquête, la soirée en question a débuté par un dîner prévu au restaurant avec le sénateur. Cependant, ce dernier aurait insisté pour changer de plan et l’inviter à manger à son domicile.
Tout au long de la soirée, des comportements étranges ont été observés. Joël Guerriau aurait préparé plusieurs verres dans sa cuisine, tout en adoptant un comportement jugé particulier par la députée. Elle a noté une intensification de la lumière ambiante, un regard insistant de la part du sénateur, et des propos évoquant une envie de “faire la fête ensemble”.
La soirée a pris un tournant inquiétant lorsque la députée a commencé à ressentir des symptômes alarmants environ vingt minutes après avoir bu un verre préparé par le sénateur. Des sueurs froides et une accélération du rythme cardiaque l’ont incitée à partir discrètement vers 22 heures, appelant un taxi pour la conduire à l’Assemblée nationale.
Au Parlement, elle a partagé sa situation avec deux collègues, déclenchant rapidement l’intervention des secours. Les premiers examens ont confirmé des pupilles dilatées et un rythme cardiaque élevé, ce qui a conduit à son transfert à l’hôpital, où de nouveaux tests ont révélé la présence d’ecstasy dans son organisme.
