2026, fin du second mandat du président Talon certes mais ça ne sera pas du “après nous c’est nous ” avec le pouvoir en place selon le Porte-parole du gouvernement.
« Après nous, c’est nous ». Vous vous souvenez certainement de ce slogan de l’ancien ministre, François Abiola qui traduisait l’ambition des membres de la majorité présidentielle de l’ancien président Boni Yayi, de conserver le pouvoir, à la fin de son second mandat. Eh bien, sous Talon, on ne compte pas proclamer vouloir maintenir son système après la fin de son second mandat en 2026.
« Nous, on ne dit pas “après nous c’est nous”, parce qu’on est tous des Béninois et c’est une grâce», a affirmé Wilfried Léandre Houngbédji Porte-parole du gouvernement, faisant allusion à la fin de mandat du président de la République, Patrice Talon.
Même s’il estime que le pouvoir Talon est parfois victime de « toutes sortes de méchancetés, de quolibets et de racontars infondés », il est convaincu que « c’est une grâce de contribuer à l’action». « Surtout pour bâtir le pays de nos rêves pour que nous mêmes aujourd’hui, un peu, et ceux qui viennent après nous aient de meilleures conditions et c’est une grâce et il faut penser que d’autres puissent venir de temps en temps faire.», a-t-il souligné.
Toutefois, le Porte-parole du gouvernement fait observer que « quand on fait très bien son travail, c’est normal que celui qui est là ou des gens qui ont fait avec lui puissent être appelés à continuer l’oeuvre ».