La clôture des travaux de la 66ème session ordinaire de la Conférence épiscopale du Bénin, jeudi 19 mai 2022, a été l’occasion pour l’épiscopat béninois de réagir sur la question du terrorisme au Bénin et ce qui est fait pour soulager les personnes victimes d’attaques terroristes. C’était à la faveur d’une conférence de presse tenue au séminaire de Ouidah.
« Cette situation que notre pays vit et que la sous-région aussi vit d’une manière très très dramatique, est l’objet d’un travail de surveillance et de contrôle à un niveau qui dépasse notre approche puisqu’il s’agit d’une question de stratégie, une question de liens très élevés à un haut niveau des services de renseignement. Donc ce n’est pas de notre devoir de nous impliquer dans ce contexte-là qui est vraiment hautement lié à un secret d’État.», a d’abord faire savoir le Porte-parole de la Conférence Épiscopale du Bénin (CEB), Monseigneur Eugène Cyrille Houndékon, répondant à La Météo qui voulait avoir une idée des recommandations des Évêques sur le sujet.
Toutefois, l’Eglise catholique du Bénin est en action quoique discrète envers les familles victimes du terrorisme.
« Il y a un travail qui se fait et qui est discret, du point de vu des contacts particuliers ou des visites des personnes affectées qui demandent à la Caritas et à d’autres structures aussi de bienfaisance un secours », a ensuite déclaré le Porte-parole de la CEB.
Selon lui, le terrorisme est un véritable fléau, un drame qui, en plus de ces initiatives, à l’endroit des personnes victimes, nécessite la solidarité et la proximité de tous. « Cela suscite également aussi notre devoir d’apporter nos contributions même si elle est discrète, que nous puissions assurer cette proximité de la solidarité avec ceux qui sont éplorés », a souligné le Prélat.
En prenant « acte des faits qui se sont produits » et des drames qui en ont découlé, causant de graves conséquences aux familles, la Conférence a invité les uns et les autres à s’unir dans la prière pour enrayer le mal. « Nous savons la valeur de la prière pour surmonter ces drames et reprendre la vie avec une espérance nouvelle », a soutenu Monseigneur Eugène Cyrille Houndékon.
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Par ailleurs, dans son communiqué final, la CEB a apprécié « les nombreux efforts consentis au quotidien par le gouvernement pour assurer la sécurité et la défense de l’intégrité du territoire national ».
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Pour rappel, le président de la République, Patrice Talon, dès les premières pertes en vies humaines dans le rang des soldats béninois au front, a demandé que l’État prenne en charge la famille des victimes.
