L’Union Progressiste le Renouveau (UPR) a réagi aux récentes déclarations de Maître Adrien Houngbédji sur la fusion du PRD et la question des prisonniers politiques. Dans une vidéo diffusée sur Facebook, le porte-parole du parti a exprimé son étonnement face aux prises de position de l’ancien président du PRD.
L’Union Progressiste le Renouveau (UPR) a pris ses distances avec les récentes déclarations de Maître Adrien Houngbédji, ancien président du Parti du Renouveau Démocratique (PRD). Lors d’une intervention le week-end du 1er et 2 février 2025, Houngbédji a affirmé que l’intégration du PRD dans l’UPR ne signifiait pas sa disparition, tout en plaidant pour la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés.
« Nous avons créé l’Union Progressiste le Renouveau. Nous y sommes pour y rester, mais pas pour disparaître… Quand on vous dit que le PRD a disparu, dites que le PRD n’a pas disparu », a-t-il insisté devant ses anciens camarades, tout en rappelant leur attachement au logo du PRD et à l’inscription du mot Renouveau dans le nom du parti unifié.
Une sortie qui divise
L’ancien président du PRD est allé plus loin en appelant à un dialogue national sur la question des prisonniers politiques et des exilés. « Ma conviction forte, c’est que les prisonniers politiques, il faut les sortir. Ma conviction forte, c’est que ceux qui sont en exil, il faut qu’ils reviennent », a-t-il martelé, en évoquant l’esprit de réconciliation de la Conférence nationale de 1990.
Ces déclarations n’ont pas tardé à susciter une réaction officielle de l’UPR. Dans une vidéo diffusée sur la page Facebook du parti le 7 février 2025, Christian Parfait Ahoyo, porte-parole du parti, a tenu à recadrer les propos de l’ancien chef du PRD. Selon lui, Maître Adrien Houngbédji s’est exprimé « hors toute instance du parti » et sans mandat officiel.
« Le président du parti, (Joseph Djogbénou Ndlr), lui a déjà fait part de la surprise, de l’étonnement, voire de l’incompréhension des militants », a précisé Ahoyo. Il a également rappelé que la réforme du système partisan, dont l’UPR est issu, exigeait des sacrifices et un dépassement des intérêts individuels.