Une étudiante béninoise de 23 ans, du nom de Valina Azo, fuyant les bombardements en Ukraine a trouvé refuge depuis lundi sur le sol français après un difficile voyage de 5 jours au bout duquel elle se sent perdue.
L’expérience de la guerre laisse toujours des souvenirs regrettables. Aux uns elle donne la mort et laisse aux autres un traumatisme. Notre compatriote Valina Azo, a connu la guerre et s’en sortie moralement défaite . Établie à Karkoff ville située à 7 heures de route de l’Ukraine depuis 3ans pour ses études en logistique, elle a tout abandonné pour se mettre à l’abri. « Tout ce que j’ai construit a basculé du jour au lendemain. Je ne sais pas comment ça va se passer. J’ai tout laissé là-bas », a regretté Valina Azo. Elle est revenue sur la situation dans le pays avant le début des hostilités. « Avant les bombardements, il y avait les menaces que personnes ne prenait au sérieux. Le jeudi quand les bombardements ont commencé à 4h du matin, le bruit était si fort que ça a réveillé tout le monde », a-t-elle raconté.
Si elle est restée insensible aux menaces annonçant la guerre, les premières attaques qui ont annoncé les couleurs, lui ont imposé la fuite comme seule issue de survie. « De la fenêtre on voyait la fumée, on entendait les bruits. Certaines personnes se rendaient aux stations de métro. Moi j’ai un tuteur en Ukraine. Avec sa famille nous sommes allés dans un village. On s’est ensuite rendu à la frontière de la Roumanie », a raconté notre compatriote.
Convaincue de l’urgence de la fuite, elle a engagé le douloureux périple devant la sortir de l’Ukraine.
« Nous avons marché sur des Kilomètres sous le froid. J’ai ensuite pris le train sur l’Allemagne. Des policiers nous ont fait descendre pour des raisons de papier. Depuis 08h, c’est à 18h on nous a libéré sous le froid. Je ne pouvais pas joindre mes parents pour leur dire où j’étais », a regretté Valina Azo. Bien qu’elle ait pu se rendre en France, elle se sent déboussolée.
Dans une déclaration le 02 mars dernier le porte-parole du gouvernement béninois Wilfried Léandre Houngbédji, à l’occasion d’une conférence de presse a rassuré l’opinion publique que le gouvernement est attentif à la situation qui prévaut, particulièrement au sort des Béninois vivant sur les territoire ukrainien ou russe.