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Terrorisme au Burkina : Des journalistes et responsables d’organisations de la société civile réquisitionnés pour le front

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Une décision de réquisition de journalistes et responsables d’organisations de la société civile au front au Burkina Faso a suscité des réactions mitigées au sein de la société civile et de la communauté journalistique. C’est une mesure de la Transition dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré.

Une réquisition a été annoncée le lundi 6 novembre 2023 et entrée en vigueur dès le 7 novembre 2023 au Burkina Faso. Au total, une dizaine de citoyens et de responsables d’organisations de la société civile ont été réquisitionnés, avec l’obligation de servir sur le front pour une période minimale de trois mois. Parmi les personnes concernées se trouvent des journalistes de renom, dont Yacouba Ladji Bama, journaliste d’investigation et directeur du média en ligne “BamYinga”, ainsi que Issaka Lingani, directeur de publication de l’ancien hebdomadaire “L’Opinion” et analyste politique de 64 ans.

Cette décision a suscité des inquiétudes parmi les citoyens et la société civile. Certains considérant qu’elle équivaut à un musèlement de la liberté d’expression et de la presse. Cependant, d’autres analystes estiment qu’il s’agit d’une mesure légale nécessaire pour lutter contre le terrorisme et qu’il est impératif de s’unir pour faire face à la menace sécuritaire qui sévit dans le pays.

Une coalition d’organisations de la société civile a appelé à la résistance, exhortant militants et sympathisants à s’organiser pour faire face à cette situation.


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