La fusion du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) et de l’Union Progressiste (UP) au sein de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR) suscite des remous politiques. Sur le plateau de Daabaru TV, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a apporté un éclairage sur cette crise politique.
Depuis la fusion officielle des deux partis politiques, le PRD et l’UP, qui a donné naissance à l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), la montée des tensions inquiète. Invité sur Daabaru TV, Wilfried Léandre Houngbédji a tenu à rappeler que les textes internes des partis restent subordonnés aux lois de la République. « Il m’a semblé avoir vu une décision de la Cour constitutionnelle qui consacrait la fusion des deux partis », a-t-il expliqué.
Le porte-parole du gouvernement a précisé que, selon les accords et la jurisprudence constitutionnelle, ni le PRD ni l’UP ne peuvent revendiquer ou exploiter leurs attributs historiques pendant une période de quinze ans.
Toutefois, Wilfried Léandre Houngbédji a nuancé cette position en évoquant la possibilité pour certains acteurs de quitter l’UPR pour créer de nouveaux partis. Mais, selon lui, ces nouveaux partis ne pourraient pas porter les noms anciens du PRD ou de l’UP. « Ils peuvent aller créer d’autres partis. En ce moment-là, on pourra refaire le débat », a-t-il indiqué.
Concernant les raisons profondes des tensions, le porte-parole a évoqué des enjeux de positionnement politique au sein de l’UPR. Il a fait confiance à l’expérience des acteurs politiques impliqués, affirmant qu’ils sauront trouver des solutions « pour avancer ».