Au Bénin, un appel à des sacrifices pour l’intérêt national dans un contexte de réforme du code électoral contesté.
Au cœur d’un contexte politique au Bénin, Moukaram Badarou, membre du bureau politique du Parti Union Progressiste le Renouveau (UPR), a pris la parole ce dimanche 17 mars sur le plateau de la télévision Eden-Tv pour exprimer son point de vue sur les récentes dispositions du code électoral adoptées par l’Assemblée nationale.
La réforme du système partisan suscite des débats passionnés, notamment en raison des changements qu’elle entraîne. Pour Moukaram Badarou, cette réforme implique des sacrifices personnels au nom de l’intérêt national et de l’efficacité du système politique.
Il a mis en avant la nécessité de formations politiques d’envergure nationale, présentes à tous les échelons administratifs du pays, dans le but d’assainir la vie politique et d’encadrer les actions des acteurs politiques.
« Chacun de nous a perdu quelque chose. Moi, j’étais président de parti, je ne le suis plus. Vous êtes obligé de revenir dans les rangs. Mais il vaut mieux se sacrifier quand on est citoyen, quand on est membre d’une communauté nationale. Il faut savoir se sacrifier pour les intérêts du pays, les intérêts du plus grand nombre. », a expliqué Moukaram Badarou, président fondateur de l’ex parti ”Conscience Citoyenne”, fondu aujourd’hui dans l’UPR.
La loi électorale en question est un texte important, porteur de nombreuses implications pour le paysage politique et électoral du pays. Alors que des partisans du président Talon saluent ce nouveau code comme un pas en avant vers une démocratie renforcée, l’opposition dénonce des dispositions exclusives.