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Sénégal : Pour avoir battu à sang son confrère, un prêtre sénégalais suspendu

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Un prêtre d’un diocèse du sud du Sénégal est mis sous sanction après une altercation avec son confrère prêtre.

Pour « coups et blessures » et « désobéissance », Jean Luc Mancabou, prêtre et administrateur sur la paroisse Saint-Joseph de Vélingara dans le diocèse de Kolda, est frappé de « suspense ab ordinibus (interdiction d’exercer des actes ou des droits liés à l’ordre) et a divinis (interdiction de célébrer les sacrements), du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024 inclus ».

La décision est tombée le 19 juin dernier, dans un décret signé par Mgr Jean-Pierre Bassène, évêque du diocèse de Kolda suite à des « exhortations et monitions verbales reçues et vu les multiples scandales et désobéissances ».

Selon le site d’informations catholique La Croix Africa, le père Jean Luc Mancabou « est accusé de n’avoir pas respecté les règles constitutives de l’acte de passation de service ».

En effet, le prêtre en fin de mission sur la paroisse a exigé que la passation de charge entre le père Théodore Coly, son confrère et lui se fasse « devant le conseil pastoral paroissial et le conseil pour les affaires économiques », ce qui est contraire à la procédure normale. Et « le 15 mai, jour de la passation de service, ce prêtre avait fait convoquer ces deux conseils et, devant les membres des deux structures, il avait roué de coups son confrère », a indiqué le média.

Une situation qui, pour le prêtre accusé, n’est pas pour la première fois. Des sources concordantes rapportées par La Croix Africa ont révélé que « le principal accusé est coutumier de scandales résultat de comportements répétitifs de violence physique sur la personne d’autrui ».

D’après la décision de l’évêque de Kolda, l’abbé Jean Luc Mancabou est interdit de « conférer tout sacrement et de célébrer tout sacramental, sauf à des fidèles en danger de mort ». Aussi, « toute absolution donnée serait invalide (canon 966), de même que, n’étant pas curé, serait nul tout mariage auquel il assisterait ».

« Les actes posés malgré cette interdiction seraient illicites et constitueraient un nouveau délit canonique (cf. can. 1393) », a précisé le prélat.

Olayemie GLELE

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