Le Bénin a fait de la sécurité des zones frontalières une priorité nationale. Face aux défis des intrusions armées et des trafics illicites, l’État béninois a mis en place une stratégie comprenant la construction de commissariats frontaliers et d’infrastructures socio-communautaires.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Séïdou, a présenté, le jeudi 5 décembre 2024, un bilan mettant en lumière les efforts du gouvernement. En huit ans, 13 nouveaux commissariats frontaliers ont vu le jour, portant l’objectif à plus d’une vingtaine d’ici 2026. Ces commissariats visent à « assurer un meilleur maillage territorial » et à « renforcer la défense de l’intégrité du territoire national », a-t-il précisé.
Outre ces infrastructures sécuritaires, le gouvernement béninois a construit 125 infrastructures socio-communautaires, incluant des écoles, des forages, et d’autres équipements essentiels. Ce chiffre représente une augmentation de 150 % par rapport à l’ensemble des infrastructures similaires construites avant 2016.
Soutien
Dans une démarche intégrée, l’exécutif a également soutenu les coopératives féminines en leur fournissant des matériels de transformation agricole. Cet appui vise à renforcer leur résilience face aux effets du réchauffement climatique et à leur permettre de contribuer efficacement à l’économie nationale.