En dépit des appels à la démission après l’incident dit de “baiser forcé », Luis Rubiales maintient sa position de président de la Fédération espagnole de football et présente sa version des faits.
Depuis l’affaire du baiser forcé sur une joueuse lors de la victoire de l’Espagne au récent mondial féminin, de nombreuses voix influentes ont appelé le président à démissionner de son poste. Les critiques estiment que son comportement est inacceptable et qu’il envoie un message négatif à l’ensemble de la communauté sportive.
Cependant, dans une déclaration d’une demi-heure à l’ouverture d’une assemblée générale extraordinaire de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) convoquée pour traiter de cette polémique, vendredi 25 août, Luis Rubiales a refusé de démissionner et a fourni sa propre version de l’incident. Il a affirmé que le baiser était “spontané, mutuel […] et consenti.” Il a également exprimé ses excuses si son geste avait été mal interprété, mais a souligné qu’il n’avait pas l’intention de démissionner. “Je ne vais pas démissionner ! Je ne vais démissionner !”, a-t-il lancé.
“Ça ne m’a pas plu, hein !”, avait pourtant laissé entendre la joueuse, Jennifer Hermoso, à son retour dans les vestiaires, dans un direct diffusé sur Instagram.