La Directrice de Partenariat de Ouagadougou, Marie Ba, à la suite de sa visite au Bénin dans le cadre d’une réunion entre tous les directeurs des pays du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) Afrique de l’Ouest, a exprimé son admiration pour la nouvelle loi sur les avortements au Bénin. C’était sur son compte Linkedin.
C’est «une loi extrêmement impressionnante», a écrit Marie Ba à propos de la nouvelle loi sur les avortements au Bénin.
La Directrice de Partenariat de Ouagadougou a séjourné au Bénin dans le cadre d’une rencontre internationale qui a réunit les représentants de plusieurs pays de la sous-région autour des questions de développement qui s’est déroulée du mercredi 15 au vendredi 17 mars 2023.
Une occasion qui lui a permis de prendre connaissance du cadre juridique de la santé reproductive au Bénin. Marie Ba a été séduite par les différentes lois. Car, celles-ci vont permettre «l’élévation de la femme comme autonome et en mesure de prendre des décisions sur sa santé reproductive», a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, elle se dit rassurée par les propos du Ministre de la Santé, professeur Benjamin Hounkpatin, qui lui a réitéré «son engagement sans faille et sa volonté de parvenir à atteindre nos objectifs communs étant donné la vision et les finalités auxquels nous aspirons dans l’épanouissement des femmes et leur santé reproductive».
Pour rappel, promulguée en décembre 2021, la nouvelle loi autorise l’avortement à la demande de la femme dans des conditions plus flexibles: « A la demande de la femme enceinte, l’interruption volontaire de grossesse peut être autorisée lorsque la grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale incompatible avec l’intérêt de la femme et/ou de l’enfant à naître… », dispose la nouvelle loi.
Toutefois, l’interruption volontaire de grossesse ne doit pas se produire après 12 semaines d’aménorrhée, c’est-à-dire l’absence de règles.
Avant cette nouvelle législation, l’IVG était interdite sauf lorsque la grossesse était la conséquence d’un viol ou d’une relation incestueuse ou en cas de risque pour la vie de la femme.