A travers une déclaration publiée le lundi 01 aout 2022, Noel Chadaré, secrétaire général de la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin (COSI-BENIN), manifeste son mécontentement envers le gouvernement en lui adressant trois (03) questions et (08) exigences .
“Combien d’années faut-il pour finaliser et signer un projet d’arrêtés de mise en formation ? Peut-on vouloir d’une bonne éducation de qualité et banaliser la formation des formateurs ? A quoi servent les commissions interministérielles composées des cadres et autres agents du MTFP, du MESTFP et MEF qui s’isolent souvent à Bohicon pour étudier les dossiers dans le cadre de l’élaboration des projets d’arrêtés de mise en formation ?”, sont les interrogations que suscite l’élaboration des projets d’arrêtés de MESTFP pour qui, on réclame les même pièces aux enseignants depuis deux ans. “La situation que vivent les enseignants à travers ces arrêtés de mise en formation est déplorable, voire révoltante. “, dénonce Noel Chadaré.
Par ailleurs, la COSI-BENIN exige :
- L’ouverture sans délai des négociations pour les échanges francs, sincères et fructueux au profit des travailleurs;
- La signature sans délai des arrêtés de mise en formation en souffrance;
- Le démarrage à court terme de la formation initiale des ACDPE des promotions 2012 et 2014;
- Le paiement des douze (12) mois sur douze (12) aux AME au titre de l’année scolaire 2021-2022 et leur recrutement en qualité d’agents de l’Etat à compter de l’année scolaire 2022-2023;
-La correction de l’injustice faite aux PC et PA de la promotion 2014 dans le cadre de leur avancement;
-La parution des contrats à durée indéterminée des ACDPE de la promotion 2016 et la transmission desdits contrats aux intéressés, pour en faire usage; - Le règlement de tous les autres problèmes liés à la gestion de la carrière des travailleurs;
-La revalorisation effective des salaires des travailleurs à compter de novembre 2022 comme promis par le Chef de l’Etat lors de la dernière rencontre, avec un effet rétroactif à compter du 1er janvier 2022, pour leur permettre de faire face à la cherté incessante de la vie.
La COSI-BENIN, à l’endroit des travailleurs, leur demande de s’entendre pour réclamer leurs droits, si le gouvernement reste toujours indifférent à l’égard des nombreuses préoccupations des agents de l’Etat qui ne demandent qu’à être mis dans les meilleures conditions possibles afin de participer au développement du pays.