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Rejet du nouveau code électoral et financement des partis au Bénin : Boni Yayi commet “un délit” selon Irénée Agossa

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Boni Yayi et Irénée Agossa en désaccord sur le nouveau code électoral au Bénin

Boni Yayi, ancien président de la République et actuel président du parti d’opposition Les Démocrates, a exprimé et continue d’exprimer de vives critiques à l’encontre du nouveau code électoral, qualifiant certaines de ses dispositions de “crisogènes”. À l’approche des élections générales de 2026, Yayi réclame une relecture du texte pour éviter, selon lui, le risque de voir émerger un parlement monocolore.

Cette prise de position a suscité une réaction de la part d’Irénée Agossa, membre de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), l’un des partis soutenant le gouvernement du président Patrice Talon. Lors d’une sortie médiatique sur E-Télé, dimanche 9 juin 2024, Agossa a contesté les critiques de Boni Yayi. “Le président Boni Yayi veut se faire passer pour victime. C’est fini. Dès qu’il va échouer, il faut qu’il l’assume. Il faut qu’il soit responsable de ses choix politiques. La question du code électoral est réglée,” a-t-il affirmé. Agossa accuse Yayi de vouloir manipuler l’opinion publique pour masquer ses propres faiblesses politiques.

Selon Agossa, les inquiétudes de Yayi concernant un potentiel parlement monocolore en 2026 sont infondées. Il s’interroge également sur l’attitude de Yayi envers le financement des partis politiques. “Pourquoi continue-t-il de prendre le financement des partis ? Il faut refuser. Vous ne pouvez pas contester toute la loi et bénéficier d’une partie. C’est ça le délit,” a-t-il déclaré.

Ils font campagne avec l’argent du contribuable béninois. Ils reçoivent plus de 100 millions par trimestre, au même titre que la FCBE, notre parti UPR, et BR. C’est dans les réformes,” a-t-il ajouté en parlant du financement public des partis.

Pour Agossa, l’incapacité du parti de Boni Yayi à se structurer efficacement est également une preuve de la faiblesse de sa vision politique : “Est-ce normal qu’un parti dirigé par lui, un ancien chef d’État qui a fait 10 ans, soit incapable d’avoir sur 100 personnes, 20 dans une circonscription électorale ? Qu’est-ce que cela dit sur sa philosophie, sur sa vision du pays ?”


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