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Réforme de la boulangerie au Bénin : bientôt un guide technique, des normes de qualité et un mécanisme de fixation du prix du pain

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Le gouvernement béninois engage une vaste réforme du secteur de la boulangerie. À l’issue du Conseil des ministres du mercredi 21 mai 2025, plusieurs outils et mécanismes ont été annoncés pour encadrer la production du pain et garantir la sécurité alimentaire.

Le pain, aliment de base dans les foyers béninois, sera bientôt soumis à de nouvelles exigences de qualité et de sécurité. Selon le compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 21 mai 2025, cette étude vise notamment à « renforcer les instruments juridiques existants ainsi que les normes sanitaires de qualité et de sécurité alimentaire ». La réforme prendra également en compte « la modernisation des conditions de production et l’amélioration des techniques appliquées aux fins d’introduire des pratiques innovantes ».

Selon le compte rendu officiel, cette étude aboutira à la mise à disposition du ministère de l’Industrie et du Commerce de plusieurs outils structurants, à commencer par un guide technique d’installation d’une unité de boulangerie. Ce document définira les conditions minimales à remplir pour ouvrir une boulangerie, en mettant l’accent sur les normes d’hygiène, de sécurité, d’architecture et de performance.

En complément, un guide des bonnes pratiques et des normes pour la production du pain sera élaboré. L’objectif est d’harmoniser les techniques de fabrication du pain à travers tout le territoire, en tenant compte des exigences sanitaires, de la qualité nutritionnelle, et du respect des réglementations en vigueur.

Un mécanisme participatif de fixation des prix

Autre innovation majeure annoncée par le gouvernement : la création d’un mécanisme de détermination participative du prix du pain. Celui-ci impliquera les acteurs du secteur – boulangers, syndicats, consommateurs et autorités – afin de garantir des prix justes et stables, tenant compte des coûts de production tout en assurant l’accessibilité du produit à la population.

Ce dispositif marque une rupture avec les pratiques unilatérales souvent sources de tensions entre les professionnels du secteur et les pouvoirs publics.

Des instruments pour contrôler la qualité sanitaire

La réforme prévoit également le développement et la mise à disposition d’instruments de détection et de mesure des substances prohibées. Ces outils permettront d’identifier rapidement toute présence de produits chimiques non autorisés dans la farine de blé, la pâte de farine ou le pain prêt à la consommation.

Mystéria ALLAHIZI


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Raïssa NOUGBODOHOUE

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