Une nouvelle vague de la peste porcine africaine frappe le département du Borgou, dans le nord du Bénin, causant des pertes considérables au sein des élevages.
Une épidémie de peste porcine africaine refait surface dans le département du Borgou. Le premier cas de contamination a été détecté le 9 juillet 2024. Depuis, au moins 200 porcs ont succombé à cette maladie contagieuse.
Les communes de Pèrèrè et Nikki sont particulièrement touchées par cette épidémie d’origine encore inconnue. Selon les informations fournies par le service de Réglementation et de contrôle de la Direction départementale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (DDAEP) du Borgou, le premier foyer de contamination a été identifié dans le village de Soubadon, près de Pèrèrè centre. Depuis, la maladie s’est rapidement propagée, malgré les efforts des autorités pour contenir l’épidémie.
« Très tôt, les populations ont alerté nos collaborateurs qui sont à Pèrèrè. Le lendemain, nous avons commencé à prendre les dispositions nécessaires. Après les premiers cas, et malgré nos efforts pour maîtriser la situation, il y a eu une évolution négative avec l’apparition de deux autres foyers toujours à Pèrèrè ; l’un à Guinagourou et un autre à Gninsy le 25 juillet », a déclaré Mama Amadou Moumouni, chef du service Réglementation et contrôle à la DDAEP du Borgou, lors d’une intervention sur Fraternité FM.
Cependant, les mesures de sécurité sanitaire mises en place par la DDAEP semblent porter leurs fruits, car un ralentissement de la propagation de la peste porcine a été observé ces derniers jours. Le dernier cas confirmé remonte au 17 août, ce qui laisse espérer une maîtrise progressive de la situation.
Pour prévenir toute nouvelle expansion de cette maladie virale et contagieuse, les autorités ont décidé d’interdire temporairement la consommation de viande de porc sur toute l’étendue de la commune de Pèrèrè.
