La communauté internationale et des personnalités de pays étrangers n’ont pas tardé à réagir face au potentiel prise de pouvoir par des militaires au Gabon ce mercredi 30 août 2023.
La situation est toujours floue à Libreville, la capitale gabonaise après la double déclaration intervenue à l’aube de ce mercredi 30 août. Des militaires ont pris le contrôle de la télévision nationale pour annoncer la dissolution du régime en place et de toutes les institutions du pays après la proclamation des résultats des élections générales qui donnent Ali Bongo Ondimba vainqueur.
À l’international, les résultats ne se sont pas fait attendre. La Chine, pays partenaire du Gabon invite les putschistes à «garantir la sécurité du président Ali Bongo».
«La France condamne le coup d’État militaire en cours au Gabon et surveille avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation», a déclaré le Porte-parole du gouvernement français. Sur Franceinfo2, l’ancien président français François Hollande, a affirmé : «Il n’y a pas eu de réactions suffisamment nettes lorsqu’il y a eu le premier coup d’Etat au Mali. Il y a une forme d’acceptation, donc les militaires se sont enhardis».
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova quant à elle, déclaré que «la Russie est préoccupée par la situation au Gabon et espère une stabilisation».
Dans la foulée, la société minière française Eramet qui exploite les mines et la Transgabonaise a annoncé la suspension de ses opérations au Gabon, à la suite du coup d’état.
Selon RFI, les putschistes ont annoncé avoir mis sous résidence surveillée, le président Ali Bongo Ondimba et sa famille. Son fils Noureddin Valentin Bongo est quant à lui arrêté pour “haute trahison”.