Le dépôt des candidatures pour la présidence de la Commission de l’Union africaine (CUA) s’est achevé le 6 août dernier. Quatre candidats venus de l’Afrique de l’Est ont déposé leur dossier en attendant l’élection de l’un d’entre eux à la tête de cette instance.
En février 2025, le nouveau président de la Commission de l’Union africaine sera élu par les chefs d’État du continent lors d’un scrutin secret et à la majorité des deux tiers des États membres disposant du droit de vote. Mais en attendant cette échéance, quatre candidats sont en lice pour remplacer le Tchadien Moussa Faki Mahamat, dont le second mandat touche à sa fin.
Les candidats en lice proviennent de la région est-africaine en raison de la rotation inhérente à ce poste clé de l’organisation. La Commission de l’UA, qui est le secrétariat de l’organisation, est basée à Addis-Abeba, en Éthiopie, et assure les activités quotidiennes de l’Union. Parmi les candidats figure le Kényan Raila Odinga, politicien chevronné, opposant, ancien Premier ministre, et cinq fois candidat malheureux à la présidentielle. Mahamoud Ali Youssouf, ancien ministre de Djibouti et polyglotte (il maîtrise l’anglais, le français et l’arabe), a également déposé sa candidature au poste de président de la CUA.
Deux candidats proviennent des îles de l’océan Indien : le Malgache Richard Randriamandrato, ancien ministre des Affaires étrangères de Madagascar, et Anil Gayan, ex-ministre de l’île Maurice.
Les candidatures annoncées de la Somalie et des Seychelles n’ont pas abouti avant la clôture du 6 août dernier. Les regards sont donc tournés vers février 2025 pour le choix d’un candidat parmi les quatre en lice.