Dans un entretien accordé à la télévision nationale samedi 23 décembre 2023, le président de la République du Bénin, Patrice Talon, a vigoureusement défendu les progrès réalisés par le pays sous son leadership, rejetant les critiques de ceux qui prétendent que rien ne change dans la direction du développement.
Le président Talon a affirmé que le Bénin progresse dans de nombreux domaines, soulignant que seuls les partisans de la pagaille et de la corruption ne reconnaissent pas ces réalisations. Avec une pointe d’ironie, il a déclaré : “Il y a des domaines dans lesquels nous n’avons pas progressé. Dans la pagaille, nous n’avons pas progressé. Dans la corruption, le Bénin n’a pas progressé.”
Le chef de l’État a rappelé l’époque où son précédesseur, Boni Yayi, qualifiait lui-même la démocratie béninoise de “Nescafé“, faisant référence à une démocratie caractérisée par la pagaille et la corruption. Il a expliqué que son objectif était de corriger ces maux pour que le Bénin ne soit plus considéré comme un pays en proie à la pagaille et à la corruption.
“La corruption, la pagaille qu’on connaissait jadis, et vous vous souvenez, il le disait avec sincérité et on réclame que le Bénin doit préserver sa démocratie telle qu’elle était”, a-t-il rappelé. “Il qualifiait cette démocratie de Nescafé. Vous savez ce que ça veut dire, démocratie Nescafé ? C’est une démocratie de pagaille, de corruption. Donc le Président béninois qualifiait notre démocratie de pagaille et de corruption. La raison est de corriger cela pour que le Bénin ne soit plus un pays de pagaille et de corruption.”
Le président Talon a souligné que son administration travaille activement pour renforcer les institutions, améliorer la transparence et lutter contre la corruption. Il a appelé à la préservation de la démocratie béninoise, mais sans les tares de la pagaille et de la corruption qui ont marqué le passé.
Cependant, les critiques persistent, certains affirmant que les progrès revendiqués par le président ne sont pas ressentis de manière égale à travers toutes les couches de la société. Les opposants politiques estiment également que le gouvernement actuel doit faire davantage pour garantir une démocratie inclusive et durable.
