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Partenariat public-privé pour la gestion de l’eau à Dassa-Zoumè : une étude universitaire de Shalom Acclombessi met en lumière les avancées et les défis

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La gestion déléguée des infrastructures hydrauliques en milieu rural à Dassa-Zoumè via un partenariat public-privé a été mise en lumière lors d’une soutenance de Master le 20 juin 2025 à Bohicon. Cette approche innovante, pilotée par l’entreprise Omilayé, suscite espoirs et interrogations sur la durabilité des services d’accès à l’eau potable.

Extrait d’une interview accordée par l’impétrant à Lameteo

À Bohicon, le vendredi 20 juin 2025, l’École Supérieure de Management du Bénin (ESM-Bénin) a servi de cadre à la soutenance de mémoire de Shalom Acclombessi. Inscrit en Master professionnel en gestion de projet, l’impétrant a brillamment défendu ses travaux portant sur « l’analyse de la gestion déléguée de l’eau en milieu rural dans un partenariat public-privé par Omilayé dans la commune de Dassa-Zoumè ».

Dans sa présentation, Shalom Acclombessi est revenu sur le partenariat noué entre le gouvernement béninois et la société Omilayé, à qui la gestion de l’eau potable en milieu rural a été confiée dans huit départements du pays (Alibori, Borgou, Zou, Mono, Couffo, Collines, Ouémé, Plateau) et donc la commune de Dassa-Zoumè. Cette gestion déléguée a permis de rompre avec les pratiques de mauvaise gestion (ouvrages mal exploités, insuffisamment maintenues, mal suivies et souvent mal tarifiées) au niveau des communes et assurer la pérennité des ouvrages.

Le contrat d’affermage mis en œuvre, un cadre structuré pour l’exploitation, la maintenance et l’expertise des professionnels privés. L’étude conduite par le jeune chercheur montre que cette formule a eu un effet positif sur la disponibilité de l’eau, la régularité du service et la réactivité des équipes techniques en cas de panne.

Des failles à corriger

Malgré ces avancées, des limites subsistent. L’auteur du mémoire déplore la réticence des communautés bénéficiaires, pourtant premières concernées à collaborer. Il pointe également les difficultés liées au vandalisme et au déni.

Une soutenance saluée

Shalom Acclombessi, désormais titulaire d’un Master en gestion de projet

Le travail rigoureux et l’analyse critique menée sur le terrain ont convaincu le jury de soutenance, composé de trois enseignants. L’impétrant a obtenu la note de 17/20, avec la mention Très bien et les félicitations du jury. Il obtient ainsi son diplôme de Master professionnel en gestion de projet.

Philippe G. LOKONON


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