Alors que des voix s’élèvent pour parler des mutations punitives d’enseignement en cours au niveau du département de l’Atlantique au Bénin, docteur Houinton, directeur départemental des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle de l’Atlantique, balaie cette accusation et apporte des clarifications au micro de Radio Sêdohoun.
“Le processus n’est pas du tout bancal. Tout a été bien respecté. Les syndicalistes qui doivent participer sont venus. Nous, on a travaillé avec des gens qui devraient normalement participer.”, s’est défendu le docteur Houinton, répondant ainsi à ceux qui accusent sa direction d’avoir écarté des syndicats du processus des travaux de mutations d’enseignants en cours au niveau du département de l’Atlantique.
Les critères de mutations sont de deux ordres selon Edmond Houinton. “D’abord ceux-là qui ont déjà fait un certain nombre d’années au poste. Il faut les affecter. Deuxième critère, il faut voir des raisons sociales, il faut voir ceux qui ont des cas de maladie etc.”, a-t-il énuméré. Ainsi, pour des raisons sociales, certains ont déposé leur dossier de demande de mutation.
Toutefois, le directeur départemental a précisé que dans l’Atlantique, certains établissements manquent d’enseignants, voire d’enseignants permanents. “Nous avons dit qu’il faudrait que nous fassions une répartition équitable afin que, par exemple la commune de kpomanssè, de CEG Dékanmey aient des enseignants permanents.”, a-t-il justifié.
Il rassure donc ceux qui penseraient à une mutation punitive qu’il en est rien et promet que la liste sera publiée au plutard à un mois de la rentrée.
