Le président du parti Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), Jacques Ayadji a comparé ceux qui accusent son parti d’avoir servi à éliminer du processus électoral, un autre, lors des élections législatives du Bénin en avril dernier, au « bruit d’un chien qui aboie », balayant tout soupçon d’avoir été dans “un schéma de plan B”

Le vendredi 26 juillet dernier, c’est à peine s’il a dissimulé une grosse colère pour dire ce qu’il ressent par rapport au rôle que certaines formations politiques ont attribué à tort à son parti lors des législatives. « J’ai mal !», s’éclate t-il.
Devant des journalistes, au siège du parti, le président Ayadji se défend : « Ceux qui racontent des choses sur nous c’est parce qu’ils sont capables de se comporter comme ça. Eux, ils sont capables d’être des plans B des choses. Que ceux-là continuent de parler. Et nous, passons notre chemin. Le chien aboie, la caravane passe. »
L’ancien syndicaliste devenu chef de parti politique ne comprend pas que vu son parcours et ceux des membres du Moele-Bénin, des gens puissent penser que le parti qui a juste un an soit né pour éliminer un autre. « On ne peut pas demander à des gens comme Jacques Ayadji, à des gens comme céphise Béo Aguiar (Secrétaire général du parti), à des gens comme, comme de créer un parti juste pour éliminer un autre », a-t-il réfuté. Et d’ajouter : « Si jamais Moele-Bénin avait été dans ce schéma là, saurait été un crime. Et mon père qui m’a éduqué, d’où il serait là-bas, il ne va pas me laisser une minute sur cette terre. »
Ces commentaires représentent l’une des réactions officielles des dirigeants de Moele-Bénin car le président Jacques Ayadji promet très prochainement faire “une grande émission ” pour dire ce qu’est Moele-Bénin.
Rappelons que la Commission électorale nationale autonome (Cena) avait rejeté les dossiers de participation de Moele-Bénin et le Parti du renouveau démocratique (Prd) de Adrien Houngbédji aux élections législatives. Certaines irrégularités décelées étaient liées à des candidats qui se retrouvaient sur les listes des deux formations, ce qui est contraire à la loi.