Le contrat de la restauration que propose le Mouvement populaire de Libération, n’est ni plus ni moins, son projet de législatures axé sur trois piliers fondamentaux notamment, la restauration de la démocratie parlementaire ; le renforcement du contrôle de l’action gouvernementale et la définition d’un contrat de mandature avec le peuple.
Le Bénin organise le 8 janvier 2023, les élections législatives comptant pour l’installation de la 9è mandature de l’Assemblée Nationale. Moments inédits pour les partis politiques de solliciter les suffrages des populations, ils se déroulent généralement à travers des discours démagogiques ne reflétant assurément pas les aspirations du peuple.
Le Mouvement Populaire de Libération (MPL), se démaquant de cette pratique, propose un projet, conçu par le peuple et pour le peuple pour véritablement insuffler une nouvelle dynamique politique au Bénin et partant, restaurer la démocratie béninoise qui, peu à peu, depuis 2016, a perdu ses marques et ses lettres de noblesse.
Cette métamorphose, se fera à travers un contrat avec les militants du MPL mais aussi et surtout avec le peuple souverain : C’est le «Contrat de la Restauration ».
Ledit contrat est parti du constat que depuis 2016 avec l’avènement du régime dit de la Rupture, les fondamentaux de la démocratie béninoise ont été de tout temps, foulés aux pieds. Le pays est plongé dans une crise politique délétère où les dénonciations de privations des libertés, de brimades de tous genres et de mains mises sur l’économie nationale par des groupes organisés proches du Chef de l’État ne cessent de nourrir l’actualité nationale.
Cette atmosphère de crise de confiance doublée de la mise en œuvre des réformes institutionnelles taillées sur mesure au sommet de l’État dans le seul dessein de réduire davantage les libertés, a fini par susciter l’ire des populations qui, en mai 2019 lors des toutes premières élections législatives organisées par le pouvoir de la Rupture, ont manifesté leur colère à travers des mouvements de protestions réprimés dans le sang par les forces de défenses et de sécurités aux ordres d’un bourreau avec des morts dans le rang des populations.
Depuis lors, la dictature s’est régulièrement installée. L’Assemblée Nationale monocolore ne reflétant aucunement, la diversité politique nationale, née des barbaries de 2019, est devenue une caisse de résonnances du pouvoir et une machine à fabriquer des lois chrysogènes et liberticides. Le peuple ayant perdu tout espoir, assiste impuissamment à sa marginalisation. Une situation qui a toutes les armes, de plomber les acquis de la démocratie béninoise et les espoirs du développement du pays. C’est pourquoi des voix autorisées s’activent pour arrêter la saignée.
Basé sur la vision : «Faire du Parlement béninois, un levier de l’enracinement de la démocratie et du développement intégral du Bénin», le Contrat de la Restauration s’opéra autour de trois (03) piliers :
Restauration de la démocratie parlementaire ;
Renforcement du contrôle de l’action gouvernementale ;
Définition d’un contrat de mandature avec le peuple.
Ces trois (03) piliers s’appuieront sur vingt-sept (27) initiatives phares dont les plus importantes sont :
- Renforcer l’influence des citoyens sur le contrôle de la mission du parlementaire. Il s’agira d’œuvrer à la création d’un cadre forme d’interpellation du parlementaire parle citoyen sur le rendement de sa mission;
- Œuvrer au vote d’une loi sur le droit de vote au Bénin;
- Solliciter la relecture de toutes les lois chrysogènes et liberticides notamment la loi sur l’embauche et le droit de grève;
- Solliciter la relecture du code électorale et la loi sur la réforme du système partisan;
- Solliciter la relecture de la loi sur le financement des partis. Il s’agit ici de restructurer le financement des partis politiques en trois (03) volets à savoir : i. Fonds de fonctionnement des partis, ii. Fonds d’animation de la vie politique, iii. Fonds compétitifs accordés au prorata du nombre d’élus du parti;
- Renforcer le contrôle de l’action gouvernementale à travers des interpellations du gouvernement et l’instauration de la MOTION DE CENSURE des acteurs gouvernementaux. La motion de censure permettra d’obliger le Président de la République ou le gouvernement à démettre un acteur gouvernemental de son poste en cas de manquement ou de faits graves contraires aux normes établies ou aux standards;
- Œuvrer au vote d’une loi d’amnistie au profit des détenus et exilés politiques ;
- Œuvrer au vote d’une loi pour la participation et l’élection des béninois de la diaspora aux élections législatives ;
- Œuvrer au vote d’une loi pour l’allocation au chômage. Cette loi mettra en place un mécanisme de contrôle et de suivi de recherche d’emplois. Le candidat à cette allocation doit être inscrit à l’ANPE et prouver ses efforts de recherche d’un emploi pour mériter la prime ;
- Œuvrer au vote d’une loi pour la prolongation du congé de maternité des femmes ;
- Œuvrer au vote d’une loi pour la protection des personnes vulnérables et à besoins spécifiques ;
- Œuvrer au vote d’une loi pour la prise en charge sanitaire des personnes du 3è âge ;
- Œuvrer au vote d’une loi sur le Code de l’artisan ;
- Œuvrer au respect de la Constitution et surtout de son titre II portant sur les droits et devoirs de la personne humaine.
En somme, c’est l’idéal, que porte le Mouvement Populaire de Libération (MPL) à travers son approche.