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Le Bénin met en place un dispositif d’évaluation et de mise à niveau pour 2 270 détenteurs de diplômes en santé en attente d’équivalence

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Le gouvernement béninois s’apprête à déployer un dispositif exceptionnel transitoire pour la reconnaissance des diplômes de médecine et des formations paramédicales délivrés par des établissements privés étrangers non homologués.

Dans les prochaines semaines, 16 médecins, 157 sages-femmes et 2 097 infirmiers béninois, titulaires de diplômes délivrés par des établissements privés étrangers non reconnus par l’État, seront soumis à une évaluation et un programme de renforcement des compétences. L’objectif est de leur permettre d’intégrer le paysage sanitaire national en toute conformité avec les exigences du secteur.

Cette mesure concerne deux catégories de professionnels : d’une part, ceux ayant déjà obtenu leurs diplômes dans des établissements privés étrangers non reconnus ; d’autre part, les étudiants ayant entamé leur formation avant l’entrée en vigueur du décret réglementant l’équivalence des diplômes.

La mise en place de ce dispositif spécial d’évaluation et de formation a été actée en Conseil des ministres du 19 février. Selon le compte-rendu officiel, il s’agira d’organiser pour les professionnels concernés des sessions de renforcement des capacités sous forme de modules théoriques et de stages pratiques sur une période d’un an, dans des établissements de santé agréés. Au terme de cette formation, un certificat d’aptitude leur sera décerné, leur permettant d’exercer légalement au Bénin.

Cette décision fait suite à l’adoption, le 18 octobre 2023, d’un décret portant sur l’organisation et le fonctionnement de la commission nationale d’étude des équivalences de diplômes. L’article 6 de ce décret restreint l’obtention d’équivalences aux diplômes issus d’une liste d’établissements privés étrangers préalablement approuvée par l’État.

Une réforme pour contrer la prolifération d’écoles peu performantes

Cette mesure vise à réguler l’afflux de diplômés issus d’écoles privées de formation en santé dont les performances académiques et professionnelles ne répondent pas aux standards exigés. Elle permet de garantir une meilleure qualité des soins pour les populations et d’assurer que les professionnels de santé exerçant au Bénin possèdent les compétences nécessaires.

Philippe G. LOKONON


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