Du 20 au 22 mai 2025, Cotonou accueille pour la première fois en Afrique l’atelier régional du Fonds d’affectation spéciale pour la promotion de la participation des PMA et PEID aux travaux du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
Cotonou est, pour trois jours, le centre de la diplomatie des droits humains en Afrique. Du 20 au 22 mai 2025, la capitale économique du Bénin abrite l’atelier régional pour l’Afrique du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies destiné à promouvoir la participation des Pays les Moins Avancés (PMA) et des Petits États Insulaires en Développement (PEID) aux travaux du Conseil des droits de l’homme. C’est la toute première fois qu’un tel événement se tient sur le continent africain.
La cérémonie officielle d’ouverture s’est déroulée ce mardi 20 mai à Cotonou, sous la présidence du ministre de la Justice et de la Législation, Yvon Détchénou, en présence d’une forte délégation onusienne conduite par Jürg Lauber, président du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Étaient également présents de nombreux diplomates et responsables gouvernementaux issus de plusieurs pays africains.
Un engagement fort du Bénin pour les droits humains
Dans son discours de bienvenue, Amour-Mario Ako, secrétaire général adjoint du ministère béninois des Affaires étrangères, a exprimé la fierté du Bénin d’accueillir cette rencontre régionale. Il a rappelé que le pays, membre du Conseil des droits de l’homme depuis 2022, demeure résolument engagé en faveur du renforcement des droits humains à l’échelle internationale.
Pour sa part, Jürg Lauber a souligné les objectifs de l’atelier, notamment l’évaluation des actions du Fonds d’affectation spéciale, l’identification des bonnes pratiques ainsi que les défis persistants. « Cet atelier représente une occasion unique d’écouter directement les bénéficiaires du Fonds sur son impact, de partager des enseignements et de formuler ensemble des propositions d’avenir », a-t-il affirmé.
Trois jours pour réfléchir, partager et proposer
Le ministre Yvon Détchénou a, quant à lui, mis en lumière l’indissociabilité entre développement durable et droits humains. Réaffirmant l’appui du Bénin au processus, il a déclaré : « Nous serons à vos côtés, à l’écoute, prêts à accompagner et à nous engager avec vous dans ce processus commun. Ensemble, nous allons essayer d’améliorer l’impact de ce mécanisme d’appui. » Il a ensuite déclaré ouverts les travaux de l’atelier.
Durant ces trois jours, les participants échangeront sur les retombées du Fonds, les défis liés à la participation des PMA et PEID aux instances onusiennes, et proposeront des recommandations pour renforcer les capacités nationales et promouvoir une culture durable des droits humains.